LOUCA
Foutu pour foutu

Tandis qu’Iceman cherche à annuler le contrat sur son fils, Louca poursuit ses recherches pour reconstituer l’équipe de foot de Nathan qui pourra représenter le Lycée André Quanfrin pour la prochaine saison. Cette fois-ci, il se retrouve au club de boxe afin d’y rencontrer Noéra dit la Crevette. Toujours aidé par le spectre de Nathan et devant ses amis dont Julie, il met au défi l’ancien joueur de foot surnommé la Crevette de le battre en combat singulier. Si ce dernier perd, il intègrera sans discussion la future équipe de foot. Malheureusement, la Crevette est loin d’être un gringalet et le combat qui va avoir lieu risque d’être très très éprouvant pour Louca. Va-t-il avoir gain de cause ? Surtout que sa quête est loin d’être terminée et que d’autres duels restent à faire prochainement pour compléter son équipe.

Par phibes, le 14 octobre 2019

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Notre avis sur LOUCA #7 – Foutu pour foutu

Depuis la fin du tome 5 (les Phoenix), après l’incendie qui a ravagé le terrain de foot et les locaux attenants, Louca s’est lancé dans la constitution de la future équipe de foot des Phoenix. Pour cela, il fait en sorte, sur les conseils du spectre de Nathan, de rameuter les meilleurs joueurs que ce dernier connaît. De fait, on assiste aux différents duels (sportifs) auxquels l’adolescent se doit de participer. Evidemment compte tenu de son gabarit et surtout de sa balourdise, ces duels vont se dérouler dans des passes d’arme ubuesques.

Comme il se doit, Bruno Dequier continue de s’amuser avec son petit personnage dans des facéties toujours aussi légères et désopilantes. Dans ce tome, les duels (après un bon moment sur la boxe) défilent à la vitesse grand V prouvant ainsi que l’auteur souhaite faire progresser son intrigue. Le duo formé par Louca et Nathan fonctionne toujours à merveille et se nourrit d’une hyperactivité qui a tendance à emballer la lecture.

En parallèle, une autre intrigue se déroule en parallèle, cette fois-ci plus dramatique. Iceman est dans cet opus enfin identifié dès le départ et les malversations dont il est à l’origine semblent prendre une orientation particulièrement dangereuse pour Louca. Par ce biais, Bruno Dequier appesantit son récit et lui donne, à la faveur de plusieurs séquences, une connotation un peu plus inquiétante.

La partie graphique reste toujours aussi efficace. A partir d’un trait semi-réaliste maintenant éprouvé, l’artiste tire son épingle de ce jeu pictural surtout dans la façon d’animer avec un réel humour son personnage fétiche. Ce dernier passe par des phases émotionnelles débordantes et libère, sous le couvert de séquences hautes en bouffonnerie, une énergie incroyable.

Un septième épisode d’une fraîcheur idéale à laquelle les jeunes et moins jeunes adeptes des facéties de Louca ne manqueront pas de s’y cramponner.

Par Phibes, le 14 octobre 2019

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