LOUCA
Face à face

Pourtant gaffeur, un tantinet fainéant et surtout un sacré baratineur, Louca commence à se tailler une certaine réputation dans son lycée après avoir fait gagner son équipe au foot. C’est d’ailleurs en très grande partie grâce aux interventions de Nathan, jeune fantôme que seul Louca peut voir et qui, inexplicablement s’attache à sa personne. Mais il reste encore un match pour clôturer la saison et il serait indispensable que l’équipe gagne. Toutefois, elle doit affronter la terrible équipe des Condors du Lycée Saint-Michel pour un match que tout le monde qualifie match de l’année. Est-ce que ce face à face que tout le monde attend ne pèse pas trop sur les épaules de Louca ? Est-ce que Nathan pourra l’aider à surmonter ses craintes et à éviter au garçon de se ridiculiser aux yeux de tous, y compris de sa tendre dulcinée Julie ?

Par phibes, le 17 juin 2013

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Notre avis sur LOUCA #2 – Face à face

Après un premier tome qui nous ouvrait des perspectives attrayantes portées par un personnage on ne peut plus facétieux, Bruno Dequier, en grande forme, remet les couverts de façon à nous donner la suite de sa sympathique équipée.

Pour ce faire, Louca, le remuant héros de cette trilogie, revient dans des dispositions toutes aussi ubuesques que précédemment. Quelque peu métamorphosé par le succès obtenu de manière détournée à la suite d’un match de foot audacieux, ce dernier se prépare à prendre un nouveau départ, accompagné en cela par son fantôme d’instructeur, Nathan.

Ce nouvel opus conserve la hyperactivité ambiante que l’on a pu découvrir dans Coup d’envoi. Suscitée par un héros amoureux survolté qui accumule bourdes et boniments, elle nous permet de le retrouver une fois de plus dans de nouvelles situations assurément impossibles, totalement risibles, se fourvoyant dans des maladresses insoupçonnées. A ce titre, Bruno Dequier charge habilement son petit personnage dans sa gaucherie maladive, dans ses réflexions intimes débordantes. Toutefois, il lui attribue, à dose homéopathique, un potentiel latent quant à ses performances sportives. Pour s’en convaincre, il suffit de voir le fameux face à face annoncé avec Hugo.

Mais ce n’est pas tout car le récit, qui amène quelques bonnes surprises, se veut un peu plus profond qu’il en a l’air. En effet, tout en animant Louca dans ses bouffonneries footballistiques, il instille une bonne petite intrigue qui se veut tourner autour d’un match de foot qui met en balance la survie du club et qui pose la problématique du décès de Nathan auquel est lié son ancien coach Cornelius. (voir les premières planches).

Au niveau dessin, Bruno Dequier assure son rôle avec brio. Ce qu’il réalise dégage à n’en pas douter beaucoup de frénésie et dévoile un travail clair, soigné et fortement sympathique. Les personnages sont convaincants dans leurs expressions souvent comiques que l’artiste modèle avec un plaisir non dissimulé.

Une deuxième partie réussie, pour un face à face à déguster en famille.

Par Phibes, le 17 juin 2013

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