LOUCA
E-Sport

Ayant décidé de reconstituer l’ancienne équipe de foot de feu Nathan, Louca continue à donner de sa personne en se mesurant à chaque équipier dans leur nouvelle spécialité. Après être arrivé à gagner quelques duels et avoir fait impression lors d’un concours de tir au but pendant une rencontre sportive, Louca se voit défié par Kilian et Joe, anciens partenaires de Nathan. En effet, ces derniers rejoindront son équipe s’il parvient à les battre sur leur propre terrain à savoir l’E-sport. La surprise passée, Louca ne peut reculer et accepte de relever le défi. Pour cela, il doit trouver deux coéquipiers. Ce sera Adel et la charmante Julie qui complèteront l’équipe des Phénix. Derrière des écrans d’ordinateurs, de nombreux passionnés de jeux vidéo s’affrontent dans des qualifications de haut niveau. Est-ce que Louca et ses amis parviendront à passer tous les obstacles et vaincre Kilian et Joe ? Par ailleurs, Est-ce que Louca pourra échapper au tueur qu’Iceman, son père, a lancé à tort à ses trousses ?

Par phibes, le 26 novembre 2020

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur LOUCA #8 – E-Sport

Conformément au final de l’album précédent, Louca a dû, pour recréer l’ancienne équipe de foot de Nathan, son ami fantomatique, répondre à un nouveau défi pour continuer sa campagne de recrutement. Après de nombreux sports dans lesquels il a évolué d’une façon peu « académique », le garçon se voit cette fois-ci participer à une compétition de jeu vidéo.

Si l’album précédent faisait défiler à la vitesse grand V les différents chalenges auxquels était soumis notre jeune héros, le tome présent fait le contraire et vient s’appesantir sur les trois phases d’un sport qui n’a rien de physique puisqu’il se pratique manettes en mains. De fait, Bruno Dequier a décidé de faire non pas un arrêt sur images dans l’histoire mais plutôt à jouer les prolongations sur ce nouveau défi qu’une très grande majorité de jeunes pratique. Aussi, l’artiste a pris le parti de prendre tout son temps pour évoquer les tribulations virtuelles de son personnage.

Cet album se veut particulièrement électrique puisqu’il nous introduit dans une compétition où tout semble permis. A cet égard, Louca ne manque pas de rester dans les aptitudes qu’on lui connaît (maladresse, exubérance, facéties…), rejoint en cela par un présentateur totalement loufoque et d’autres personnages qui, de par le jeu vidéo, partagent bien ses dispositions psychologiques. Aussi, comme nous sommes dans un univers virtuel, Bruno Dequier se permet à raison d’aller au-delà des facéties habituelles de Louca pour lui faire vivre des situations irréelles bien comiques tout en laissant en suspension la menace qui continue à planer.

La part graphique se veut énergisante à souhait. L’artiste s’engage dans une partition visuelle qui colle remarquablement au jeu vidéo, usant d’une technique sur le mouvement éprouvée (inspiration manga). Il en ressort des images qui recueilleront l’assentiment des adeptes de la saga tant l’originalité, la modernité, la fougue et bien sûr l’humour sont de la partie.

Une partie de jeu vidéo époumonante comme seul Louca sait les engager. Et ce n’est pas terminé ! Allez les jeunes, à vos manettes donc !

Par Phibes, le 26 novembre 2020

Publicité