LONE SLOANE
Delirius

Lone Sloane est suivi par une étrange compagnie de prêtres, qui sont sur sa trace depuis des mois. Il apprend qu’ils sont originaires de la planète Delirius, sorte de Las Vegas intergalactique aux proportions et aux excès inimaginables. Sloane décide de se retourner contre ses poursuivants pour en apprendre plus sur leur but. Ces prêtres appartiennent à la rédemption rouge, et veulent, comme Sloane, la perte de l’imperator Shaan.

Par TITO, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LONE SLOANE #2 – Delirius

Cet album paru initialement en juillet 78 aux humanos, repose sur un scénario assez classique – un braquage impossible dont le but est autant de s’enrichir que de faire plonger les puissants qui le possèdent – transposé dans l’univers space opéra délirant de Druillet avec un certain brio.
Le trait est évidemment très fouillé et chaque scène fourmille de détails plus décadents les uns que les autres, mais aucun habitué de Druillet ne sera déstabilisé par cela.
Les dialogues ont cette touche désuète d’emphase lyrique matinée de vulgarité en contraste, personne n’en sera surpris, pas plus des références à la mythologie propre à Lone Sloane (son vaisseau se nomme « O Sidartha »)…
C’est donc ce qui est délicat avec un avis sur Druillet : cela pourrait se résumer à « si vous aimez Druillet alors… ». Hélas encore une fois je dois dire que ce n’est pas avec cet album qu’un néophyte pourra s’immiscer dans cet univers si particuliers (si insupportable pour certains) mais c’est un album à découvrir plus tard, lorsque vous aurez appris à apprécier les surabondances graphiques, les rouges omniprésents, les clins d’oeil à chaque case (ici un hommage à Escher particulièrement intéressant) et les structures de pages alambiquées… Je me suis personnellement régalé, mais je pense que ça se mérite. Comme tout art ?

Par TITO, le 29 mars 2003

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