LOLIKA
Gothic lolita

En 2066, dans la vaste agglomération regroupant Londres, Paris et Bruxelles, rien ne va plus. Alors que des vagues d’attentats perpétrés par des groupes de pauvres hères vivant dans les souterrains se succèdent mettant à feu et à sang la cité surdimensionnée et que l’armée cherche semble-t-il à asseoir son autorité, la jeune étudiante Helen Swift rentre chez elle après une journée bien remplie. A peine a-t-elle le temps de prendre une douche que son appartement se voit dévasté par l’intervention fracassante d’une mystérieuse inconnue, poursuivie par les forces militaires. Ne faisant pas de détails, ces dernières arrosent d’explosifs l’endroit où a abouti l’énigmatique personnage au mépris de la sécurité d’Helen qui se voit toutefois protégée par l’inconnue. Qui est-elle réellement ? Ne serait-ce pas celle que l’on nomme Gothic Lolita en rapport avec le programme d’expérimentation militaire ultrasecret qu’elle tente de fuir ?

 

Par phibes, le 7 septembre 2011

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Notre avis sur LOLIKA #1 – Gothic lolita

Brrémaud est à l’honneur en cette période estivale 2011 puisque trois albums de style totalement différent sortent pratiquement en parallèle (Normandie-Niemen T1 chez Clair de Lune, Chats T3 chez Hugo & Cie et le présent chez Le Lombard). Ce dernier se veut être la présentation d’une vision futuriste de notre belle planète plutôt alarmante.

Ayant, dans son prologue de quelques planches, planté le décor peu glorieux et surtout explosif de la société du futur et présenté l’une de ses héroïnes (Helen), le scénariste, qui a opté pour un chapitrage succinct de son aventure, rentre rapidement dans le vif de son sujet. Celui-ci met ainsi en alerte l’appétence du lecteur en lui délivrant quelques mystères liés à un personnage mystérieux poursuivi par l’armée et en dévoilant les prémices d’un putsch militaire contre l’autorité présidentielle.

L’épisode se veut porteur d’une bonne dose d’action explosive générée par la course-poursuite fracassante des sbires de l’armée en l’encontre d’une guerrière conditionnée et qui a échappé au programme auquel elle était rattachée. Il met en évidence deux partenaires au caractère totalement divergent, l’une non violente, ingénue et un tantinet bavarde, l’autre muette, dotée d’une ressource évolutive en fonction des combats. L’amalgame est intéressant et promet évidemment de répondre à l’intrigue mise en place. De même, les seconds rôles ont leur utilité à commencer par le sinistre général et d’un autre côté, le policier Michiko prêt à enrayer les frasques meurtrières de l’armée.

Giovanni Rigano a quitté l’univers fantastique et poétique de Cœur de papier pour se fondre dans un autre plus moderne et violent. Son coup de crayon révèle évidemment des inspirations manga qu’il a mêlées avec justesse avec un trait plus européen. Usant d’une colorisation vive, son dessin se veut respirer une énergie et un relief palpable qu’il restitue évidemment dans des scènes d’action bien représentées.

Un début d’aventure moderne, animée et entreprenante qui donne envie de lire la suite.

 

Par Phibes, le 7 septembre 2011

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