Local

(Local 1 à 12)
Meggan est une jeune fille comme toutes les autres, elle a envie de s’enfuir, de partir loin d’ici, de construire sa vie dans son coin, alors elle prend son sac et la voilà qui part à l’aventure. A douze moments de sa vie, douze années qui se succèdent Meggan va croiser des gens, va aimer, va pleurer, mais Meggan restera cette fille que vous pouvez croiser à tout moment dans la rue, tranquillement !

Par fredgri, le 8 septembre 2010

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Notre avis sur Local

En flânant, ce matin, je tombe avec plaisir sur la version française, chez Delcourt, de ce remarquable album qui m’avait tellement plu il y a deux ans. C’est une surprise, tout d’abord, car je n’aurais jamais cru qu’il puisse y avoir, un jour, une traduction de Local, mais, ensuite, en reprenant cette lecture j’ai retrouvé exactement le même sentiment que la première fois…

Car Local, c’est un vrai bijou de simplicité, Brian Wood reprend son approche de Demo, de Supermarket, et nous livre là douze moments de la vie d’une jeune fille ordinaire qui se comporte comme toutes les jeunes filles de son âge. Ici rien de superficiel, ni de sensationnalisme à outrance, c’est simple, délicat et très fin.
J’avais lu ce Local en 3 jours, tellement je me suis laissé glisser dans ces vies. On a l’impression de se retrouver un peu dans cette fille, dans cette vie, on a le sentiment que quelque part elle pourrait être notre meilleure amie aussi. Et c’est principalement dû à la finesse de l’écriture, non seulement Wood n’exagère pas les caractères, mais en plus il ne les épargne pas !

Brian Wood continue d’évoluer pour rester encore et encore l’un des grands espoirs de la BD américaine. Son style est aux antipodes de ce qui se fait habituellement dans les comics, et si vous aimez les scénario courts, mais très équilibrés, si vous aimez les histoires simples, mais pleine d’originalité (le deuxième récit avec le jeune homme qui communique avec Meggan par le biais de photos polaroïd, est un modèle de finesse et d’originalité) alors, vraiment, jetez vous sur cet album !
L’autre très bon point de ce Local, c’est le dessinateur, je l’ai découvert cet été avec The New York Four, et sincèrement, ce Ryan Kelly est à surveiller. Son trait très expressif est un régal des yeux !

Le très gros conseil de cette fin d’année. Il est juste à regretter que Delcourt ai zappé les bonus de la VO, néanmoins 320 pages de pur plaisir de lecture ça ne se boude pas !

Par FredGri, le 8 septembre 2010

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