LLOYD SINGER
1985

A Miami, un vieil homme vient d’être arrêté. Un tueur en série qui opérait depuis de nombreuses années. D’ailleurs, si le FBI ne l’avait pas intercepté il allait faire une nouvelle victime.
Il se nomme Schlomo Spiegel. Il ne semble pas gêné par son arrestation. L’agent Bianca l’interroge et le prisonnier lui fait une révélation. Il a commis un crime en 1985 dans la ville de Richmond, dans le quartier nommé Little Jerusalem. L’agent du FBI comprend que cette affaire est liée au passé de son ami Lloyd Singer.
Ce dernier, accompagné de Ruben, fait alors route vers Miami pour rencontrer le tueur…

 

Par berthold, le 20 avril 2013

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Notre avis sur LLOYD SINGER #8 – 1985

1985 conclut le troisième cycle de la série Lloyd Singer, c’est aussi le dernier tome de cette saga qui commença sous le titre Makabi, chez Dupuis.

Depuis le début, on a toujours soutenu cette série conçue par Luc Brunschwig. elle a quelque chose d’exceptionnel, de différent par rapport à d’autres séries policières. L’auteur d’Urban a su ajouter une histoire familiale à l’intrigue policière. Il nous raconte l’histoire de Lloyd Singer et de son double : Makabi. Jusqu’à aujourd’hui nous ne savions rien de ce dernier. Les révélations se font dans ce nouveau tome. On comprend tout.

1985, l’année du film Back to the future, mais c’est aussi l’année où va se jouer le drame qui touche la famille Singer.
Luc Brunschwig termine son récit en beauté. Il utilise de savants flash-backs pour mieux nous faire comprendre ce qui s’est passé.
Je trouve ces passages beaux et difficiles. Beaux, car l’émotion passe bien. Difficiles car le drame se joue et qu’il y a une innocente qui périt. Et là, jusqu’au bout, on a envie de savoir qui est l’assassin, et pourquoi.

Le scénariste de Holmes sait vraiment y faire pour mettre une ambiance, pour nous plonger dans cette atmosphère assez prenante et pour concocter une intrigue qui nous tient par les tripes jusqu’au dénouement. On va avoir du mal à oublier de sitôt cette histoire.
On va regretter que les aventures de Lloyd Singer s’arrêtent. A mon avis, cette série est l’un des chefs d’oeuvres de Luc Brunschwig, l’une de ses oeuvres les plus poignantes, les plus marquantes et l’une des meilleures lectures parues ces dernières années.

Après Olivier Neuray, c’est Olivier martin qui prend le relais sur la partie graphique. Il fait du très bon travail en gardant à l’esprit ce qui a été réalisé en amont par Neuray. Il donne une autre puissance visuelle au récit. Et c’est fort dommage que là aussi, nous ne pourrons plus apprécier son trait sur la série.
Les couleurs d’Albertine Ralenti sont judicieuses et accompagnent avec précision les planches de Neuray.

Ne ratez pas ce dernier opus. Une tome qui conclut en beauté la série Lloyd Singer. Un tome riche en révélations qui surprendront plus d’un lecteur.

Et si, aujourd’hui, vous n’avez pas encore lu cette série, donnez une chance à l’une des meilleures séries du neuvième art. Je vous préviens que vous ne le regreterrez pas.
En attendant, disons adios à Lloyd Singer. Et à Makabi, son double…

Par BERTHOLD, le 20 avril 2013

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