LITTLE ALICE IN WONDERLAND
Tango Baïonnette

Le lapin blanc accompagné par "Tikky Big Bang" continue donc son voyage pour récupérer des alliés et ainsi espérer pouvoir ranimer Alice et vaincre la reine de cœur ! En attendant il a lancé des mouvements de révoltes dans les rues de Wonderland. La reine, particulièrement agacé par la situation et par le lapin en particulier lance sur ses traces son agents le Chapelier, afin qu’il se débarrasse de la bestiole ! Mais le lapin et sa charmante compagne arrivent dans le monde de World of Wonders, un MMORPG ou ils rencontrent le nain Becyl qui va les aider à avancer au grès des épreuves qu’ils vont devoir surmonter !

Par fredgri, le 20 juillet 2013

Publicité

Notre avis sur LITTLE ALICE IN WONDERLAND #2 – Tango Baïonnette

Tout de suite ce qui frappe dans cet album ce sont les multiples références qu’il y a partout, ainsi que l’humour omniprésent, que ce soit au travers des dialogues, des détails par-ci par-là ou simplement par cette énorme entreprise de détournement que Tacito inflige à ce monde. Ensuite, il faut reconnaître que l’auteur semble visiblement beaucoup s’éclater dans ce scénario, il règne une ambiance effervescente presque électrique qui nous emporte sans trop réfléchir ! Par contre, justement il n’y a absolument aucune réelle subtilité, tant dans le fond que dans la forme, tout est très frontal, que ce soit l’héroïne qui affiche un décolleté profond mettant en valeur une anatomie que doivent lui envier de nombreuses pin-up sur papier glacé, le tout accentué par des poses des plus suggestives et provocantes… On l’aura compris, les dialogues sont très "franc parlé", les gros plans sont nombreux et le scénario a tendance à tirer tout azimut, on fera le tri au fur et à mesure quand ça se calmera, ne vous inquiétez pas !

Bref, un album qui sent bon le défouloir, la critique de tout un univers de gamers en ligne, qui glisse partout des clins d’œil aux comics, à la BD, aux jeux etc. C’est extrêmement riche et foisonnant !

De mon côté, je regrette juste cette volonté affichée de miser sur une approche sans finesse, limite vulgaire, ou toutes les caractérisations sont faites à la louche, ou la belle est plus bête que ses pieds, le lapin pratiquement absent ou tout du moins particulièrement fade et ou tout se contente de rester de la caricature très premier degrés. Alors que le monde que Tacito construit semble annoncer beaucoup de potentiel, il reste cantonné à une succession de clichés parodiques qui se répètent sans cesse.

Bon, on rigole pas mal à la lecture de cet album, c’est vrai, on se dit que les nanas présentées sont décidément des pures bombasses, et même s’il ne faut pas s’arrêter à ça, on se perde aussi un peu dans les méandres de l’intrigue qui semble se perdre trop souvent dans les innombrables références qui s’écoulent de chaque centimètre de ces pages !

Par FredGri, le 20 juillet 2013

Publicité