LITTLE ALICE IN WONDERLAND
Run rabbit, run !

Wonderland, depuis que la reine de cœur a pris les commandes, se voit de plus en plus envahir par la réalité. Jadis il y avait bien Alice, cette star de la chanson qui arrivait à insuffler ce qu’il fallait de rêves au Wonderland pour lui permettre de résister, mais elle a disparu… Il faut donc que le lapin blanc arrive à trouver de l’aide pour retrouver Alice… Et rapidement. Même si la reine n’est pas prête à se laisser faire…

Par fredgri, le 3 novembre 2012

Publicité

Notre avis sur LITTLE ALICE IN WONDERLAND #1 – Run rabbit, run !

Au départ, j’ai réellement bien accroché à l’idée de base qui est très sympa, très porteuse et riche en piste. Mais progressivement j’ai trouvé que le traitement se laissait un peu trop parasiter par des petits "effets de manche" qui n’apportent rien à l’histoire. Comme le côté vulgaire de la reine, cette façon de donner le sein (et tout les délires que ça amène ensuite) au chat de Cheshire, d’accentuer le côté "blonde aux gros seins" de l’héroïne, de certains dialogues… Bref, très vite, il y a un côté racoleur qui fausse la profondeur du propos, d’autant que l’auteur rajoute des pistes de lecture à son récit qui viennent alourdir le tout plutôt que d’aider à l’immersion. Je veux dire que oui c’est intéressant cesmises en abîme de "Tikky" au sujet du fait qu’elle sait qu’elle est une héroïne de BD, qu’elle est crevée de courir depuis 4 cases etc. Mais c’est à peine ébauché d’une part, qu’ensuite l’héroïne oublie bien vite cette idée de mauvaise identité, qu’elle est juste une fille déguisée et finalement cela ne vient pas nourrir l’intrigue une seconde !

Alors, à la finale, oui, en effet on a une idée intéressante et il y a pas mal d’éléments très sympas et intrigants qui arrivent à capter l’attention du lecteur… C’est juste dommage que par dessus tout ça il y ai un vernis trop léger et encore une fois "racoleur", ce qui m’a personnellement gêné dans ma lecture.

Néanmoins, le dessin est vraiment à la hauteur, bourré de détails, très dynamique, avec une couleur qui électrise chaque planche. Bon, il y a quand même ce sentiment de trop qui perdure, mais cela rentre bien dans l’idée de l’album aussi ! Alors pourquoi pas !

Par FredGri, le 3 novembre 2012

Publicité