LITTLE ALICE IN WONDERLAND
Living dead night fever

Le lapin blanc, le nain Beryl et Trikki se retrouvent soudain plongés dans un monde ressemblant à la réalité, ou ils rencontrent Charlaine J-Hamilton, l’auteure de leurs aventures qu’ils doivent convaincre de continuer d’écrire la suite de l’histoire, car elle a un don : ce qu’elle écrit le jour devient réel la nuit quand elle s’endort… !
Mais, en attendant, pour pouvoir réveiller Alice, il va leur falloir recruter des héros, à commencer par Carmina Red, la chasseuse de zombies, de démons habillée tout de rouge…

Par fredgri, le 24 septembre 2015

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Notre avis sur LITTLE ALICE IN WONDERLAND #3 – Living dead night fever

Suite et fin des aventures complètement délirantes de Little Alice in Wonderland et de sa troupe d’allumés !
Un album de 70 pages qui va à 100 à l’heure dès les premières cases, sans complexe, ça va dans tout les sens, avec une multitude de détails dans les coins, des références partout, des couleurs saturées, des zombies, des monstres, des gros seins, des haut talons, des bas résilles, ça charcle, tout est prétexte à détournement, du Chtulhu au rap, en passant par la reine de cœur ultra sexy et j’en passe et des meilleurs !

Une conclusion hystérique, bourrée d’un humour très premier degré.

On est donc frappé tout de suite par cette énorme entreprise de détournement que Tacito inflige à cet univers. Il faut reconnaître que l’auteur semble visiblement beaucoup s’éclater, il règne une ambiance effervescente presque électrique qui nous emporte sans trop réfléchir !
Par contre, justement il n’y a absolument aucune réelle subtilité, tant dans le fond que dans la forme, tout est très frontal, que ce soit les diverses héroïnes qui affichent des décolletés profonds mettant en valeur une anatomie que doivent leur envier de nombreuses pin-up sur papier glacé, le tout accentué par des poses des plus suggestives et provocantes… On l’aura compris, les dialogues sont très "franc parlé", les gros plans sont nombreux et le scénario a tendance à tirer tout azimut, on verra bien après pour faire le tri !

Un album défouloir, la critique de la société de consommation, de la pop culture, tout passe au crible de Tacito boosté au 220 tout du long. C’est extrêmement riche et foisonnant !

Mais ça va tellement dans la démesure que l’auteur gomme tout semblant de subtilité, de caractérisations plus approfondies, c’est du directe, sans finesse et basta !

Une série qui se conclue donc ici. En refermant l’album on prend enfin le temps de reprendre son souffle… On se demande encore ce qui s’est passé dans ces pages… Mince on commence déjà à l’oublier… !

Par FredGri, le 24 septembre 2015

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