LINCOLN
Indian Tonic

Lincoln est ce qu’il convient d’appeler un super héros. A trois exceptions notables près :
– il est accompagné de trois loosers et de Dieu himself, qui s’amuse à essayer de le manipuler
– il sévit dans le far west américain
– il est en permanence d’une humeur massacrante.

Ce second opus amène Lincoln dans une petite ville qui pue la haine, et il en vient à aider un Indien exproprié par les blancs. Celui-ci cherche à se venger.
Mais que veux Satan, qui semble jouer sur les plates-bandes de Dieu ?

Par TITO, le 1 janvier 2001

Notre avis sur LINCOLN #2 – Indian Tonic

Le tome 1 de LINCOLN était basé sur la mauvaise humeur et l’état de quasi dépression permanent de Lincoln d’une part, et sur sa relation avec Dieu, petit bonhomme jovial et curieux d’autre part. Le tome 2 devait relever un double défi : rester palpitant une fois ces deux ressorts atténués, et garder « l’esprit Lincoln »…
Tout d’abord remarquons l’arrivée de nouveaux personnages : les trois acolytes de Lincoln, aperçus à la fin du tome 1, plus le vieux chef indien et Satan. Ces arrivées donnent un grand dynamisme à ce tome au cours de laquelle on ne s’ennuie pas une seconde.
La trame est vraiment réussie, le ton étant parfois triste, mais souvent très amusant. Les accès de mauvaise humeur de Lincoln tout comme la naïveté résolue de son entourage sont très rafraîchissants, et l’ensemble se lit d’un trait. Satan et sa volonté de faire de Lincoln un enjeu dans la lutte qui l’oppose à Dieu apporte un vrai plus et un fil rouge pour les prochains tomes… A moins que …?
Le défi est pour moi relevé, il y a bien un « esprit Lincoln » et la série est à mon avis pérennisée. Précipitez-vous sur cet univers atypique, au graphisme vraiment réussi et à la saveur si particulière, à une époque où les nouveautés de ton sont si rares ! Je regrette juste le manque de communication autour de cette sortie que j’attendais impatiemment et que j’ai raté de près de 4 mois (!!!) en espérant que ce ne soit pas précurseur de mauvaises nouvelles (nous dirons que j’ai été distrait à mes derniers passages en librairie…).

Par TITO, le 13 avril 2004

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