LILLIAN BROWNE
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Lillian est amoureuse de Holden, son ami d’enfance. Tout s’effondre le jour elle le voit embrasser une autre fille. Rien ne va plus, c’est la déprime. Ses parents lui proposent d’aller s’aérer l’esprit en internat, près de chez ses grands-parents. Arrivée là bas, elle se fait rapidement accepter par ses camarades. Quelques temps après, elle achète sur le marché aux pêcheurs une lampe qui se trouve être magique !!!

Par beuleu, le 1 janvier 2001

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2 avis sur LILLIAN BROWNE #1 – 1

Côté scénario, ça commençait relativement bien avec l’idée des ambiances musicales ajoutées qui m’ont fait penser à Haute Fidélité de Nick Hornby. Mais l’impression a été vite gâchée car dans la première partie, tout va trop vite : hop le départ en internat, hop l’intégration par les anciens dans celui-ci … La deuxième partie est un peu plus sympa avec son incursion dans le fantastique, mais reste absolument convenue et sans surprise. Banale, quoi !

Côté graphique, il est vrai qu’il n’y a pas grand chose à reprocher, mais pas à vanter non plus. Le découpage est travaillé et relativement efficace. Vanna Vinci use sans abuser des textures propres au manga (des espèces de décalcomanies qui permettent d’avoir un rendu régulier, mais du coup impersonnel et artificiel, à mon avis). C’est néanmoins sans doute ce qui le sort de la banalité.
A noter que cet album a été pensé en noir et blanc et donc que la mise en couleurs acidulée est spécifique pour l’édition française. Là encore, rien de remarquable, ni dans un sens ni dans l’autre.

A la décharge de cet album, il faut quand même reconnaître que j’ai dépassé la DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale) : j’ai plus du double de l’âge du public auquel il est destiné, et j’ai dépassé le stade de la découverte de la BD. J’ai donc sans doute des habitudes et des exigences plus élevées.
Donc en tenant compte de ces paramètres, je pense que des lectrices ayant un bon tiers de mon âge risquent fort de s’attacher à Lillian et d’adorer cette bluette rose bonbon (pour ne pas dire cucul la praline, quand même). Si j’en fais le bilan, elle est quand même au demeurant assez correcte. Et après tout, si ça permet de les amener à la BD, pourquoi pas !!!

Par Beuleu, le 17 mai 2006

J’ai bien aimé moi et pourtant je viens de passer mes 20 ans…
Bien aimé dans le sens où on se laisse porter par les pages, le trait assez sympa et les couleurs gaies et flashy ! On réfléchi pas (certes… ) et puis c’est une bonne petite bd qui remet d’aplomb quand on a pas le moral !
Les fleurs bleues romantique je vous le conseille mais si vous préférez les gros barbares poilus… c’est pas du tout pour vous…

Par Pheynosita, le 3 septembre 2006

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