LIGNES DE FRONT
Le vol de l'aigle

Aout 1940. Hitler a décidé d’attaquer l’Angleterre sur son territoire et pour cela, il lance l’une des plus grandes opérations aériennes de l’Histoire. C’est ce que l’on nommera la Bataille d’Angleterre !
Le 18 août. Un matin, très tôt, un avion anglais est pris en chasse par un Junkers 88. Grâce à l’artilleur arrière, l’avion allemand est touché et ‘écrase en mer. L’équipage du Junkers sont les trois premiers morts de cette journée.
L’aspirant Tim Page rejoint son groupe. Il s’agit de sa première mission qu’il effectue. Mais avant cela, il rencontre ses camarades en attendant de prendre son envol.
Dans un QG allemand. Les officiers et les pilotes font leur briefing au sujet de la mission : allez en Angleterre et atteindre la Base de Kenley. Leur mission est appuyée par les Stuka. Un reporter, du journal Der Adler, accompagne les bombardiers. Il s’agit d’une femme : Magda Kopps…

 

Par berthold, le 15 juin 2014

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Notre avis sur LIGNES DE FRONT #2 – Le vol de l’aigle

A peine quelques semaines après la sortie du premier tome de Lignes de front, Delcourt nous propose en ce mois de juin 2014, le second volet. Le scénariste Pécau aborde le mois d’août 1940 avec un épisode de la Bataille d’Angleterre.

Dans son récit, Pécau met en avant l’anglais Tim Page et l’allemande Magda Kopps. Au point crucial de cet album, les deux protagonistes se croisent sans le savoir. C’est l’un des passages les plus forts de ce tome. Outre ces deux là, Pécau nous montre rapidement ce que deviennent Cheryl Matthew, l’américaine, et Emile Soubise dit "Milou" dont le premier tome nous avait fait suivre sa "guerre" dans les chars. Ici, l’homme rejoint l’Angleterre et De Gaulle.
Pécau se base sur l’un des moments phares de la bataille d’Angleterre, sur le jour où pour lui, les allemands ont perdu la Bataille d’Angleterre. Juste en nous faisant croiser quelques personnages, qu’ils soient anglais ou allemands, l’auteur nous fait bien comprendre l’enjeu de cette bataille.
Il réussit à nous émouvoir avec la perte de diverses personnes qui nous rappelle que la guerre ce n’est pas une partie de plaisir.
Pecau ne tombe pas dans la caricature du bon anglais et du méchant allemand. Il arrive à nous faire comprendre que chacun des protagonistes avaient un devoir à accomplir. Il étudie très bien aussi la relation de Magda, aux idées politiques bien proches du communisme avec certains pilotes dont un ancien de la Légion Condor.

C’est au tour de Benoît Missi Dominici Dellac de prendre son tour en tant que dessinateur sur cette aventure. Son style fonctionne à merveille dans ces pages. Lui qui nous a plus habitué à des récits médiévaux s’acquitte haut la main de sa mission en nous racontant ce récit de guerre et d’avion. Il nous permet d’avoir quelques beaux morceaux de bravoure.

Même si je trouve ce tome un poil moins bon que le premier, je dois bien avouer que j’ai tout de même apprécié cette lecture et j’ai déjà hâte de lire la suite !
Le vol de l’aigle reste quand même une très bonne surprise.

Par BERTHOLD, le 15 juin 2014

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