La Ligne de sang

Mardi 30 Septembre 2003, Marc Launay, capitaine à la SRPJ de Lyon, rentre chez lui. Il s’arrête sur le lieu d’un accident de la circulation, où il croise l’une de ses anciennes stagiaires Priscille Mer. C’est un accident de moto, le pilote a loupé le virage et a percuté une voiture, il est désormais dans le coma et a été embarqué par le SAMU. Il se nomme Paul Grieux, dans ses papiers, les policiers trouvent la photo d’une jeune femme, surement sa petite amie.
Marc se rend à l’adresse où vivrait Paul Grieux, mais personne de ce nom n’habite dans ce batiment. Excepté Madeleine Castinel, la jeune femme de la photo. La porte étant ouverte, quelque chose cloche et Marc, aidé de Priscille, décide de mener l’enquête qui s’avère plus complexe que prévu…

Par berthold, le 17 mai 2019

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Notre avis sur La Ligne de sang

Les Arènes BD proposent cette adaptation par l’auteur lui même et Stéphane Douay aux dessins.

Je ne connaissais pas le roman, j’ai donc eu la surprise de découvrir l’intrigue au fur et à mesure de ma lecture, et cette affaire m’a surpris à plus d’un titre.
Déjà, j’ai bien apprécié la façon dont l’auteur construit sa narration. Nous suivons les deux policiers : Marc Launay et Priscille Mer, qu’il fait parler à la première personne, ce qui permet d’avoir deux points de vues différents. Les premières pages permettent d’attirer l’attention du lecteur.
Puis, nous découvrons la scène qui est à l’origine de l’enquête : l’accident de circulation. C’est à partir de là que nos deux policiers se retrouvent face à l’affaire de leur vie, où ils vont vivre leur pire cauchemar.

Franchement, depuis Seven ou le Silence des Agneaux, je n’avais pas vu un tel récit. C’est glauque, c’est dur, mais c’est du très bon polar noir ! On est plongé dans l’horreur, dans un enfer d’où on espère s’en tirer et découvrir ce qui se trame derrière tout cela. Le scénariste a aussi un don pour mettre en avant les personnages secondaires qui jouent un rôle important dans le récit.

Le dessin de Douay se met au diapason de l’intrigue. Il nous plonge dans l’atmosphère bien sombre de cette enquête, en nous faisant sentir le malaise qui touche les policiers au fur et à mesure qu’ils avancent dans l’affaire. Tout comme vous, ils ne s’attendent pas à ce qu’ils vont trouver.
Le style proposé par Douay est bien choisi. Les couleurs de Galopin apportent aussi pas mal à l’ambiance générale.

Une bonne adaptation que je ne peux que vous recommander. DOA, aidé de Douay, nous épatent, nous surprennent et à nous mettent mal à l’aise par moment, avec cet excellent récit policier.

 

Par BERTHOLD, le 17 mai 2019

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