LIFE
Tome 4

Prise au piège chez elle ! C’est sa mère qui, sans le savoir, a fait entrer le Diable dans sa chambre ! La pauvre Ayumu ne peut que subir, coincée par les problèmes psychologiques qu’elle se connaît et qui, à coup sûr, la discréditeraient si elle venait à parler autour d’elle de ce que Katsumi lui fait vivre.

Son attitude envers Miki ayant en outre fini de l’isoler des autres filles de sa classe qui ont montré leur détermination à « lui faire sa fête », son supplice semble sans fin, son problème insoluble…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LIFE #4 – Tome 4

Ce tome 4 de la série Life est vraiment très dur. C’est un véritable thriller psychologique alors que le contexte est (et c’est triste pour Ayumu) le quotidien, la vie de tous les jours…

Tout au long de ce volume, tout n’est pour elle que descente aux enfers, et même les titres des quatre chapitres mettent des noms bien angoissants sur cette fatalité qui semble aspirer Ayumu. Elle est la victime kafkaïenne qui se heurte, à chaque tentative qu’elle fait, à l’impossibilité de se débarrasser de ses problèmes. N’ayant pas encore acquis l’assurance pour demander de l’aide à l’extérieur, elle est même dans la situation où en demander pourrait la faire passer pour mythomane et donc ne rien arranger.

Keiko Suenobu maltraite son personnage principal, la fait revenir à des pratiques qu’elle s’était jurée d’abandonner, aussi (l’automutilation). Tout en donnant, grâce à son trait fin, des allures d’anges aux démons qui lui pourrissent la vie !

Ce quatrième tome se lit d’une traite. Est-ce parce qu’on est pris dans le tourbillon de l’histoire ? Est-ce pour que la torture dont Ayumu est la victime soit la moins longue possible ? On ressort en tout cas de la lecture avec beaucoup de crainte pour elle, mais avec beaucoup d’espoir, aussi, espérant presque que le tome suivant ne verra pas augmenter la méchanceté de ceux qui font à Ayumu la vie dure.

Un manga prenant et bien réalisé pour un sujet grave. Un bonne série à découvrir aux éditions Kurokawa.
 

Par Sylvestre, le 11 février 2009

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