LIBRARY WARS (ROMAN)
Troubles

 
C’est la panique, pour Iku ! Ses parents sont venus lui rendre visite sur son lieu de travail, et elle souhaite absolument qu’ils n’apprennent pas le véritable métier qu’elle fait ! Iku s’improvise alors simple bibliothécaire, mais sa maladresse a du mal à convaincre ses parents soupçonneux !

L’Agence d’Amélioration a fait irruption un jour, demandant à ce que le lieutenant Komaki soit traduit devant la justice. Il avait en effet conseillé à une amie de longue date devenue sourde un roman dont l’héroïne est malentendante. Ce manque de tact a été considéré comme une atteinte à l’intégrité de la jeune cliente de la bibliothèque…

Pendant que Shibasaki va faire des jalouses en se faisant inviter plusieurs fois au restaurant par un certain Hiraku Asahina, l’affaire de la censure d’un numéro de Temps nouveaux va faire l’actualité…
 

Par sylvestre, le 1 mai 2011

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Notre avis sur LIBRARY WARS (ROMAN) #2 – Troubles

 
C’est à la découverte de cinq nouveaux chapitres que les lecteurs partiront avec ce tome 2 du roman Library wars (trois seulement sont résumés ci-dessus), et c’est avec la fameuse visite des parents d’Iku qu’il commence ! La traduction en français de l’œuvre originelle est toujours aussi agréable à lire que dans le premier volume, et c’est donc avec plaisir qu’on reprend la lecture de cette saga. Iku y est peut-être un tout petit peu moins le personnage principal, notamment dans un chapitre comme le second où le récit tourne plutôt autour de Komaki et de Marié, mais ce "sang neuf" est bénéfique à l’histoire qui n’en oublie pas pour autant de s’appuyer sur des spécificités et des originalités instaurées par l’uchronie politique qui fait le contexte de Library wars.

Comme moi, vous vous surprendrez peut-être à vous faire la remarque suivante : lorsqu’on lit la version bandes dessinées de cette histoire, le visage des personnages nous est imposé, et comme les personnages ont ces faciès assez classiques en manga qui sont d’ailleurs tout aussi bien utilisés pour représenter des Européens, on n’a pas trop l’imagination qui court sur leur aspect, sur leur représentation. Mais lorsqu’on lit le roman, certains détails nous rappellent que tout se passe au Japon, et ce sont des visages asiatiques qui nous viennent alors à l’esprit, des visages qu’on "colle" sur l’idée qu’on se fait de l’apparence des personnages ! Et c’est ainsi qu’on profite différemment de l’histoire selon qu’on la découvre en BD ou en roman. C’est normal, me direz-vous : c’est à chaque fois pareil lorsqu’il est question d’une adaptation, qu’elle soit littéraire ou cinématographique… Mais bon, peut-être plus que d’autres fois, et parce que justement le dessin manga fait beaucoup se ressembler certains personnages, on se crée dans ce cas le plaisir de s’inventer une nouvelle galerie de visages "vraiment" asiatiques, et deux produits culturels qui devraient se confondre dans notre esprit deviennent plus distincts qu’on l’aurait pensé.

Allez, je sens que mon paragraphe ci-dessous ne vous a pas tous passionnés !!! J’arrête donc là mes raisonnements. Car s’il est une chose qui devrait vous passionner plus, vous, amateurs de cette série toujours aussi originale, c’est la lecture de ce roman !
 

Par Sylvestre, le 28 mai 2011

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