LIBRARY WARS
Love & War

Un colloque sur le danger que représentent certaines lectures pour enfants a été perturbé par un attentat qui heureusement n’a fait aucun blessé. La rapide Iku a très vite réussi à neutraliser les deux fauteurs de troubles et a été surprise de voir qu’elle avait affaire à deux enfants. Pour ne pas les laisser impunis mais parce qu’elle comprenait leurs revendications, elle les a coachés afin qu’ils puissent s’exprimer en bonne et due forme lors d’une manifestation prévue peu après.

M. Nobeyama, le chef de la médiathèque d’Odawara est décédé et il a choisi de léguer les archives de son établissement au Corps des Bibliothécaires du Kantô. L’Agence d’amélioration ne voyant pas ces transferts d’un bon œil a envoyé ses hommes pour confisquer les ouvrages jugés par eux litigieux. Iku Kasahara a été écartée de cette opération militaire. Cette décision de Dojo qui lui paraissait injuste au premier abord pouvait aussi signifier qu’il la protégeait, ce à quoi elle a été sensible et ce qui l’a conduite à mettre toute sa conscience professionnelle dans la mission qui lui avait été confiée à la place : assurer la sécurité du Commandant Inamine lors de l’enterrement de M. Nobeyama…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2011

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Notre avis sur LIBRARY WARS #3 – Love & War

A part les deux "side stories" que l’on trouve à la fin de cet ouvrage, les autres chapitres à découvrir dans ce tome 3 sont en substance connus par les lecteurs ayant lu le tome 1 de Library wars dans sa version roman (chapitres 4 et 5). On y fait la connaissance de nouveaux personnages qui pour le moment peuvent être considérés comme des acteurs de passage : on ne peut en effet pas être sûr à ce stade du récit que les enfants Yuma, Taiga et la reporter Maki Orikuchi reviendront jouer un rôle plus tard…

Dessin clair et rythme correct garantissent une lecture facile. Le découpage fait lui par contre des coupes franches dans le scénario originel, ce que détecteront ceux qui ont lu le roman : ainsi, et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, tout ce qui a trait au questionnaire conçu par les deux enfants Yuma et Taiga est passé sous silence alors qu’une place plus importante lui était donnée par Hiro Arikawa dans la rédaction de son livre.

Enfin, on est laissé sur un terrible suspense lorsque la dernière planche arrive, Iku étant prise en otage avec celui dont elle assurait la sécurité ! Comment va-t-elle s’en sortir ? Comment Dojo a-t-il réagir ? Deux manières de le savoir : se ruer sur le roman ou sur le tome 4 du manga. Au choix !!! Car heureusement, nous ne sommes pas nous dans un pays comme celui (fictif) de Iku où censure et opérations militaires font plus que jamais partie de l’univers du Livre !
 

Par Sylvestre, le 1 janvier 2011

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