LIBERTY, UN REVE AMERICAIN
Jungles

Comme beaucoup d’autres de cette année 1995 Martha Washington nait au coeur du Green, un énorme complexe qui rassemble toutes les populations noires et miséreuse de la ville. C’est un lieu de misère, de violence et traffics divers. Avec sa mère et ses deux frères ils occupent une toute petite pièce dans laquelle la petite commence déjà à rêver d’un autre part, d’un endroit ou elle pourra vraiment servir à quelque chose… En 2005 elle montre déjà de sérieuse aptitude, élève très douée elle s’en sort très bien mais soudain, alors qu’elle est témoin d’un double meurtre elle sombre dans une léthargie qui va la tenir 4 ans dans un asile.Mystérieusement revenu à la surface elle décide de s’en sortir toute seule et finit par incorporer les troupes de la Pax, la force armée du président Rexall, sorte de double de Reagan, ou elle se distingue très vite…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LIBERTY, UN REVE AMERICAIN #1 – Jungles

Juste après Watchmen et Batman- Dark Knight, Gibbons et Miller décidaient de se retrouver pour dépeindre cette histoire, critiquant la politique américaine avec ses investisseurs privés, avec sa soif de l’argent et sa phobie des minorités. 
Certes Miller n’y est pas très fin, mais le scénario apparait très vite plus subtil qu’il n’y parait au premier coup d’oeil, tout d’abord parce qu’il donne une vraie épaisseur à Martha, parce que son parcours est aussi très symbolique, peut-être trop aux limites de la caricature, certainement, mais il a aussi le sens du dialogue, du dramatique, ce qui fait que la moindre scène est remarquablement bien écrite et sentie ! Nous sommes à la fin des années 80 et Miller a visblement envie de dénoncer cette course à l’ultra libéralisme de cette époque (qui n’a fait qu’enfler entre temps, mais bon, c’est un autre débat… ), c’est en ce sens que son scénario manque de finesse, parce qu’il aborde le sujet de front sans prendre de pincette ni même au travers d’une métaphore quelconque. Miller n’ayant pas l’habitude de chercher midi à quatorze heure !
En ce qui concerne les dessins, nous retrouvons un Gibbons en pleine forme, encore tout frais émoulu de ses Watchmen, son style est très clair, peut-être qu’il lui faudrait plus d’expressivité mais en tout cas c’est superbe.
Un duo qui a ainsi marqué l’histoire du comics ! 
A ne pas manquer !

Par FredGri, le 14 septembre 2007

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