LIBELLULES (LES)
Requiem pour un Pimpf

Auschwitz : Sidonie, alias Tortue de la patrouille des Libellules vient d’y arriver en compagnie de son oncle Salomon. Ce dernier est pris d’ailleurs pour l’instituteur qui persécute Hitler depuis son enfance et dans ses cauchemars. Les officiers SS sont contents de pouvoir l’envoyer à leur führer. Malheureusement, le convoi emmenant Salomon va tomber dans une embuscade.
Ecosse : Rudolph Hess a réussi à atteindre ce pays par avion et demande à voir Winston Churchill. Mais à bord de l’avion et à l’insu de Hess, un pimpf a réussi à s’y cacher et va pouvoir empêcher Hess de négocier avec Churchill. Rainette rêvant toujours à Eric, son prince charmant croise la route du jeune garçon et le prend pour son prince. Elle sera vite déçue par cette rencontre. A Ditchley Park, d’ailleurs, les Libellules croiseront la route du général De Gaulle qui leur confiera une mission sur le sol français de la plus haute importance. Léontine, qui n’a pas réussi à mettre le général dans son lit et qui a été fortement vexé va trahir la mission…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LIBELLULES (LES) #3 – Requiem pour un Pimpf

Requiem pour un Pimpf est bien le meilleur épisode de cette série. Mais c’est aussi un requiem qu’il faut jouer pour cette série. En effet, cela va faire 20 ans que les lecteurs attendent Pas d’ausweiss pour Austchwitz qui devait être le quatrième tome de cette saga et qu’ils n’ont jamais lu, les laissant dans le désarroi le plus total concernant ce qu’il advint des Libellules. 

Cette série avait réussi a trouver son rythme. Yann continuant à nous faire rire avec sa vision des événements de la seconde guerre mondiale, se moquant d’un peu tout le monde mais tout en nous faisant prendre conscience de l’horreur de cette période. Lorsque nous nous retrouvons dans le camp de concentration, c’est sur, nous rions des bons mots de scénariste ou des situations un peu cocasses mais quelque part, le lecteur rit jaune. Il y a cette petite chose qui met mal à l’aise tout de même. Ce qui montre le talent du scénariste. Nous y retrouvons les personnages là où nous les avions laissés précédemment et nous suivons le parcours du jeune garçon des jeunesses hitlériennes qui veut faire capoter le plan de Rudolph Hess et qui va abattre Winston Churchill (il s’avérera que ce n’est qu’un sosie et que le vrai Churchill était dans un asile). Nous allons découvrir pourquoi Hitler pourchasse les juifs, nous allons retrouver bien sur le grand Charles sur qui repose le destin de la France et nous allons aussi croiser Charles Trenet et biens d’autres figures historiques.
Hardy laisse libre cours à son talent pour caricaturer les personnages : il pousse même à l’extrême certains traits (voir Salomon, par exemple). Hardy est aussi très à l’aise pour reproduire les avions de l’époque tout comme els voitures, chars, camions et autres comme els armes, les uniformes. Le dessinateur de Pierre Tombal montre ici qu’il est un grand dessinateur.
Ce tome 3 est une réelle réussite et montre que l’on peut se moquer de tout sans que cela soit vulgaire ou ridicule. Je dirais presque que Requiem pour un Pimpf est ce qu’est Le Dictateur à Charlot pour Yann et Hardy.
Dommage que la série se soit arrêtée. Peut être un jour pourrons nous rêver, avoir l’espoir de connaitre la suite…Nous en reparlerons à ce moment là…

Par BERTHOLD, le 7 janvier 2009

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