Lettres d'amour de 0 à 10

Ernest a dix ans. Il vit chez sa grand-mère, Précieuse, en compagnie de Germaine, la gouvernante. Il n’a jamais connu ses parents. Ses journées sont tranquilles, mais sans saveur. Elles le mènent de l’école à l’appartement, et inversement.

Jusqu’au jour où une nouvelle élève débarque à l’école. Victoire de Montardent porte en elle une énergie et une joie de vivre qui vont bousculer le garçon et sa morne existence.

Par legoffe, le 1 novembre 2019

Notre avis sur Lettres d’amour de 0 à 10

C’est un petit bijou que publient les Editions de Sèvres en ce mois d’octobre. La couverture, automnale, est de saison. Ses couleurs orangées nous rappellent combien cette époque peut être belle, tout comme Susie Morgenstern dévoile, au fil des pages, des petits bonheurs de la vie.

La jeune Victoire, c’est justement la couleur chaude qui vient illuminer l’existence d’Ernest. Avec ses treize frères, son quotidien est – il faut dire – très animé. Vivre, s’amuser, se débrouiller, elle sait faire ! Tout le contraire de notre héros qui partage le quotidien de sa grand-mère, bienveillante, mais qui n’a plus goût à la vie depuis la mort de son mari en 1940. Imaginez le choc culturel d’un gamin qui va être immergé dans une famille nombreuse, lui qui n’a jamais connu ses parents !

Thomas Baas au eu bien raison d’adapter en bande dessinée le roman jeunesse éponyme de Susie Morgenstern. Sa manière de raconter l’histoire est captivante. Et son style un brin rétro nous entraîne illico dans l’univers d’Ernest. C’est ravissant, pétillant, avec des personnages expressifs qui font passer les messages d’un seul regard.

J’ai vraiment adoré cet album. Il est beau et émouvant. Il n’est composé que de bonheur et de bienveillance. Cela fait un bien fou. Car, même s’il est généralement présenté dans le rayon « jeunesse », il s’adresse vraiment à tout le monde. Ne passez pas à côté, c’est une des plus belles BD de la fin d’année. Si la grisaille de l’automne vous déprime, filez vite acheter « Lettres d’amour de 0 à 10 » !

Par Legoffe, le 1 novembre 2019

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