Z'AVENTURES DU PRINCE NUNKI (LES)
Panique sur Saintropez

 
Le 29 août 2006, la Terre explosera et s’ouvrira en deux comme un melon d’eau trop mûr… à cause de l’explosion de l’usine de production de carburant qu’a fait construire Henriette, une "milzoeuille", à Saintropez. Cette usine a été construite au nez et à la barbe des habitants de cette localité, en sous-sol, tout simplement parce qu’elle a pu y être bâtie il y a… un million d’années !!!

En effet, les voyages spatio-temporels sont possibles dans cet univers et c’est bien là-dessus d’ailleurs qu’il va falloir que comptent le singe Nunki, Valentine et le calao Gogluck, nos trois héros sauveurs de planètes, pour aller saboter l’usine dans le passé, et ce avant qu’elle explose en désintégrant en même temps notre chère planète bleue…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Z’AVENTURES DU PRINCE NUNKI (LES) #1 – Panique sur Saintropez

 
Euh… et si c’était vrai ?! Et si la terre devait exploser le 29 août 2006 ? Viiiite, alors, il ne me reste plus longtemps pour rédiger cet avis !

Tout commence par de la curiosité pour cet album qui semble nous venir d’ailleurs : éditeur inconnu, artiste inconnu… Et couverture étrange rappelant immanquablement un classique du cinéma comique français : "Saintropez", "gendarmerie"… L’esprit burlesque de Louis de Funès plane… Et plus que planer, cet esprit alimente toute l’histoire que Michel Achard, l’auteur, n’hésite pas à qualifier lui-même de débile dans le généreux (22 pages !) cahier supplémentaire où l’on trouvera des croquis, une interview, d’autres exemples de travaux d’Achard ou encore des explications illustrées (et commentées avec beaucoup d’humour) sur ses méthodes de travail. On notera au passage que cette fameuse couverture ne présente pas du tout une situation que l’on rencontrera dans l’album.

C’est vrai que l’on comprend vite où l’on est tombé : ça commence par un plan de situation légendé comiquement, ça continue par une présentation des personnages à la manière "cartes Pokemon" ; tout ça pour déboucher sur une joyeuse aventure (un peu tirée par les cheveux) de héros pouvant voyager dans le temps, pouvant changer d’apparence, etc, etc, que leur mission va conduire dans la quête disjonctée de la "troufignole", la clé commandant l’usine de carburant dont l’un des ingrédients ne sera dévoilé que vers la fin de l’album.

Déphasée, scato, pleine de références, pleine d’onomatopées, pleine (malheureusement aussi) de fautes de français, cette aventure d’un héros qui trotte dans la tête de son créateur depuis 1996 est dessinée avec un style assez "Mourrier" et colorisée avec une certaine expérience : Achard a travaillé dans le dessin animé avec le producteur des Barbapapa.

A l’aube de l’été 2006, Panique sur Saintropez pourrait bien sonner comme quelque chose qui vous appelle. Pour voir. Alors, n’hésitez pas trop (les glaces fondent plus vite au soleil) : le premier tirage de cet album aux éditions Le Gang est de 3000 exemplaires seulement…
 

Par Sylvestre, le 26 juin 2006

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