Les voleurs de villes

Graziella Plattner et Charlotte Estève sont journalistes indépendants au « Jamais Vu ».
Appelées par un informateur anonyme à Jérusalem, elles sont témoins, lors d’un reportage, de la fissuration et la disparition d’une partie du mur des lamentations.
Lors d’un nouveau contact, Graziella doit se transporter à Jéricho pour constater que la base du temple n’existe plus.
De son côté, Charlotte qui a rejoint le siège de son journal à Paris s’aperçoit que bon nombre de monuments ont disparu.
Un seule conclusion s’impose : quelqu’un à l’échelle mondiale peut dérober à tout moment et à sa guise des édifices remarquables en les découpant comme avec un cutter. Dans quel but ?

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Les voleurs de villes

A la suite de la série « Canal choc », Pierre Christin et Philippe Aymond sont à nouveau réunis dans ce one-shot pour nous narrer une curieuse histoire. L’idée de départ est originale et même inquiétante puisque des monuments historiques juifs et arabes de renommée mondiale sont non pas tagués mais amputés d’une partie de leur structure. On a l’impression que le scénario fantastique va basculer dans un affrontement politique et idéologique entre palestiniens et israéliens.
Et puis non, de nouveaux bâtiments s’envolent cette fois-ci en France et en Angleterre. Le phénomène s’étend au monde entier. L’équipe du « Jamais Vu », composée de journalistes bien sympathiques et attachants tels les deux charmantes enquêtrices Graziella et Charlotte, les sémillants Georges et Antoine surnommés les Dupond-Dupont et le goinfre Jumbo, va mener ses investigations épaulée par des informateurs de première zone.

La lecture de cet album est aisée et très fluide. Pourtant réalisée sur plus de quatre-vingt pages, cette histoire se parcourt à la vitesse d’un laser en action, en partie dû à notre empressement de connaître les aboutissants de l’affaire.
De même, les planches sont composées de vignettes au format confortable dans lesquelles les graphiques réalistes prennent leur place. A ce sujet, Philippe Aymond nous prouve son habileté à réaliser des personnages aux visages sans défaut et confirme sa place de dessinateur hors pair.
Sans être un best-seller, « Les voleurs de villes » reste un ouvrage agréable destiné à contenter un large public.

Par Phibes, le 23 avril 2007

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