TUNIQUES BLEUES (LES)
Indien, mon frère

Une nouvelle fois, le 22ème de cavalerie a des soucis côté chevaux. Soit ils en manquent, soit ils sont malades. Celui du sergent Chesterfied est parkinsonien…
Le général Alexander réunit son état-major pour trouver une solution. Et c’est le capitaine Stilman qui a une idée : il faut aller au Texas, négocier avec les tribus Comanches pour leur acheter des chevaux. Forcément, il y a des risques : d’une, les Comanches qui n’hésitent pas à massacrer les colons, d’autre part, il y a le colonel James Bourland, un officier sudiste surnommé Le bourreau du Texas.
Deux volontaires sont désignés d’office pour cette mission : Chesterfield et Blutch. Ils devront se rendre à Fort Bow pour y récupérer Plume d’Argent qui leur servira d’interprète.
Après quelques déboires à Fort Bow, les trois hommes entrant au Texas. Ils découvrent des colons massacrés par les Comanches et se rendent à Fort Cobb pour y trouver un abri. Le colonel Bourland accepte leur présence mais découvre qu’il y a un Indien parmi eux ! Plume d’Argent est arrêté. Dans la prison, ce dernier va se trouver avec une poignée de Comanches. Parmi ceux-là, une drôle de surprise attend Plume d’Argent…

 

Par berthold, le 20 octobre 2011

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

2 avis sur TUNIQUES BLEUES (LES) #55 – Indien, mon frère

Indien, mon frère amène un peu de sang neuf à la saga des Tuniques Bleues.

Raoul Cauvin va nous faire une grosse surprise en inventant un nouveau personnage nommé Ecureuil Silencieux et qui ressemble étrangement à Blutch ! Ah ça, nous avons du mal à nous remettre de cette émotion, tout comme le sergent. Cette situation va nous donner quelques belles scènes comiques. Ah, la jalousie du sergent est un grand moment, de même que les colères de Plume d’Argent pour amener la paix entre le sergent et Blutch.
Ce récit nous ramène aussi à Fort Bow, où l’arrivée de Blutch attire le chef Loup Gris. N’oublions pas que dans le tome 49, le colonel Appeltown avait donné sa fille en mariage au caporal pour éviter les avances de Loup Gris. Là aussi, nous avons droit à de belles scènes fort drôles.
Par contre, il y a un passage qui l’est moins et c’est la découverte des victimes du raid comanche qui nous ramène à la triste réalité de cette période de la colonisation de certaines régions d’Amérique du Nord et de celle de la Guerre de Sécession. D’ailleurs, Cauvin nous présente un officier sudiste des plus sévères, le colonel James Bourland.

Willy Lambil nous enchante toujours par son graphisme. L’artiste n’a plus rien à prouver mais au bout de 55 tomes nous ne nous lassons pas de son travail. On en redemande même !

J’ai qu’un seul regret à émettre, c’est que ce livre ne fasse pas plus de 46 pages. Les retrouvailles entre les deux frères méritaient beaucoup plus que ça. J’espère que nous retrouverons Ecureuil Silencieux dans de prochaines aventures.

En attendant, savourez ce dernier opus qui est un tome de grande  qualité.

 

Par BERTHOLD, le 20 octobre 2011

Aie aie aie… ça tourne en rond, ça s’essouffle encore et encore…

Cauvin ne sait plus quoi inventer pour tenir son lecteur en éveil… Il use jusqu’à la corde des péripéties et poncifs vus et revus mille fois dans d’anciens albums, et pour ce qui est des quelques nouveautés qui pourraient nous tenir en haleine, c’est simplement du… n’importe quoi !

Tout d’abord, il nous ressert cette histoire de mariage qui apparaît désormais dans presque tous les albums de ces dernières années, et ensuite, il nous invente cette invraisemblable histoire de frère jumeau qui, soit dit en passant, est calquée complètement sur l’album Baby-blue (n°24), dont l’histoire est simplement appliquée au personnage de Blutch…

Autant le dire, cette histoire de frère jumeau ne tient pas la route et est tout juste anecdotique. On peut écrire aussi qu’elle est complètement sous-développée et n’apporte rien de neuf à la série.

C’est dommage car je pense qu’il y avait quand même moyen de tirer un meilleur parti de ce scénario, en faisant vivre une aventure pleine de rebondissement aux 2 héros pendant cette mission périlleuse…

Heureusement, Monsieur Lambil reste au faîte de son art en nous proposant des illustrations de grande qualité, et cela après 55 albums !

Par Billy Bobby, le 21 avril 2013

Publicité