TUNIQUES BLEUES : LA COLLECTION (LES)
La rose de Bantry

 Blutch et Chesterfield viennent d’être condamnés au peloton d’exécution pour désertion. Le général Gooseberry, envoyé de Lincoln, leur propose un marché. Il les gracie en échange d’une mission secrète : monter à bord d’un navire marchand sudiste et éliminer un de ses passagers, un homme politique chargé de trouver de nouveaux alliés en Europe. Blutch et Chesterfield acceptent. Les voici embarqués sur le bateau à destination de l’Irlande.

Par PEK, le 1 février 2012

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Notre avis sur TUNIQUES BLEUES : LA COLLECTION (LES) #25 – La rose de Bantry

Une fois encore basé sur un fait historique Cauvin réussit à faire vivre à nos héros une folle aventure. Quasiment intégralement à huis-clos, nous suivons les mésaventures de Blutch et Chesterfield sur la rose de Bantry, bateau légendaire qui réussit à percer les lignes nordistes pour rejoindre l’Europe où l’envoyé sudiste a pour mission de ranger la France et l’Angleterre auprès de la cause du Sud. 

Le plan échafaudé pour réussir leur mission semble être plutôt bien trouvé, Chesterfield naviguant dans un cercueil doit en sortir, commettre son assassinat, puis retourner dans dans celui-ci laissant ainsi à Blutch la possibilité de se forger un alibi en restant au côté de l’équipage… Mais c’était sans compter sur ce damné irlandais de capitaine ! Ne désirant pas voyager avec un maccabé à son bord, il décide purement et simplement de l’enfermer à fon de cale … ce sera le pire voyage en bateau de la vie de Chesterfield … ( A part peut-être celui sur Le David ). De plus, la présence d’un autre passager va déclencher un comique de répétition très bien trouvé.

Incroyablement bien documenté, Cauvin nous plonge loin des champs de bataille dans une aventure héroïque d’espions et de missions classées. La mise en scène est parfaite et n’est pas sans rappeler celle d’un certain M. Hitchcoke. Les plans sont largement empruntés au cinéma et à la télévision et permettent la mise en place d’une action digne d’un film. Quant au dénouement, je dois bien avouer que je n’y attendais pas ! Le dossier documentaire fait, quant à lui, la part belle aux réalités diplomatiques de l’époque et permet de nous apprendre la réalité des faits. Encore une belle réussite !

Par PEK, le 1 février 2012

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