TUNIQUES BLEUES (LES)
L'étrange soldat Franklin

Au cours d’une d’une patrouille, le sergent Chesterfield et le caporal Blutch viennent en aide à un esclave noir blessé poursuivi par des confédérés. Ils le ramènent au camp, mais il ne veut pas être soigné par le médecin. Blutch et son camarade apprennent que l’évadé serait en fait un espion envoyé par le général McClellan pour infiltrer les troupes ennemies, ce qui lui a permis de déjouer les plans sudistes pour une attaque imminente. Cet inconnu se nomme Franklin Thompson et il a encore quelques secrets. Ce qui intrigue Blutch et qui voudrait bien en savoir plus à son sujet…

Par berthold, le 6 novembre 2017

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Notre avis sur TUNIQUES BLEUES (LES) #61 – L’étrange soldat Franklin

Raoul Cauvin arrive à toujours trouver un sujet pour aggrémenter les nouvelles aventures des Tuniques Bleues. Et c’est toujours un épisode méconnu de l’histoire de la Guerre Civile américaine qui l’inspire.
Pour ce tome 61, il met en scène l’étrange soldat Franklin. Ce dernier, esclave noir en fuite, poursuivi par les confédérés va croiser la route de Bluch et Chesterfield. Et forcement, cette rencontre est l’occasion d’avoir quelques ennuis, pour notre plus grand plaisir.

On ne s’ennuie pas une seconde avec ce nouvel opus. On s’amuse, mais on se pose aussi des questions sur ce soldat Franklin, évadé noir, espion du général McClellan, qui a des connaissances en médecine et qui a bien d’autres secrets. Dans ce récit, le général Alexander et son état-major sont assez présents aussi. D’ailleurs, Alexander a quelques bons moments dans ces pages. Quand à Blutch, comme toujours, il sent qu’il y a une entourloupe et bien sûr, c’est lui qui aura tout deviner au final. Quand au sergent, il reste toujours à côté de la plaque.
Ce récit est assez intéressant, car il nous raconte une partie de l’histoire de ce soldat Franklin. C’est toujours intéressant d’en apprendre toujours un peu plus sur cette guerre et cela nous donne envie, en plus de se documenter toujours un peu plus, sur ces personnages qui ont existé et que nous croisons.

Quand à Willy Lambil, au bout de tant d’albums, il ne nous déçoit toujours pas. Il innove pour ne pas lasser le lecteur dans sa mise en scène, dans ses cadrages, dans la façon de nous montrer cette guerre. Et puis, il y a les têtes de nos héros qui sont expressives et drôles. Lambil fait un incroyable travail de reconstitution.

Un bon cru, une aventure amusante et instructive qui ravira les fans de la première heure.

 

Par BERTHOLD, le 6 novembre 2017

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