TROIS MOUSQUETAIRES (LES)
Volume 1

Jeune Gascon plein d’ardeur, Charles de Batz Castelmore d’Artagnan monte à Paris pour rentrer dans la garde rapprochée du roi Louis XIII. En chemin, il se heurte à un curieux personnage un tantinet guindé accompagné d’une jeune femme nommée Milady qui lui subtilise sa lettre d’introduction auprès de Monsieur de Tréville, capitaine des Mousquetaires. Malgré ces péripéties, D’Artagnan atteint la Capitale pour, dès son premier jour, provoquer en duel trois éminents gardes du Roi se nommant Athos, Porthos et Aramis. Le croisement des fers va permettre à ces quatre larrons de se lier d’amitié dans un contexte de guerre sourde entre le Roi lui-même et son Premier ministre, le cardinal Richelieu.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur TROIS MOUSQUETAIRES (LES) #1 – Volume 1

"Les Trois Mousquetaires" sont issus d’un roman de cape et d’épée mondialement connu d’Alexandre Dumas paru en 1844. C’est d’abord sous la forme d’une série que naquirent ces aventures qui furent publiées dans le quotidien « Le siècle » pendant près de quatre mois.

Préfacé par un écrit original d’Alexandre Dumas et par un texte éloquent du dessinateur espagnol Rubén, cet album relate les aventures d’un provincial du XVIIIème siècle qui, grâce à ses aptitudes à manier l’épée et à son caractère affirmé va pouvoir pénétrer dans la cour des grands duellistes du Roi Louis XIII.

Ce sympathique ouvrage qui constitue la première partie du roman est surtout l’occasion d’appréhender différemment l’œuvre littéraire. En effet, s’il y a eu pléthore d’adaptations au cinéma, jamais elle n’a été, et ce au grand étonnement de Rubén, portée en bandes dessinées. C’est chose faite grâce à ce dernier et à Jean-David Morvan et Michel Dufranne.

L’artiste en question confirme son talent de dessinateur légèrement caricatural, présentant des personnages et des décors sortis, dirait-on, des studios Disney. En effet, leur apparence est délicatement disproportionnée (voyez la corpulence de Porthos par rapport à celle de D’Artagnan ou les châteaux et maisons étriqués) et apporte un grand plus humoristique. Les actions sont bien menées, loin d’être statiques, appuyées par des couleurs flash. Par ailleurs, pour mettre bien en évidence les protagonistes et leur agissement, les vignettes sont délibérément dépourvues de décors.

Ne pouvant faire tenir tous les dialogues d’origine dans leur projet, les auteurs ont eu le lourd travail de faire un choix terrible sur les textes à faire paraître. On peut convenir que pour cette première partie, ils se sont acquittés de cette tâche sans coup férir. De plus, là où les mots font défaut, le dessin expressif de Rubén assure le complément.

Alors, bouillant lecteur, si tu ne connais pas encore ce classique d’Alexandre Dumas, n’hésite pas une seconde à te lancer sur les traces de ce jeune bretteur gascon qui n’a pas fini de jouer de sa rapière.

Par Phibes, le 10 juillet 2007

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