TOURS DE BOIS-MAURY (LES)
Babette

Le Moyen-Age.
Lors d’une chasse au cerf, le chevalier Geoffroy voit une proie plus facile et plus interessante à attraper : une jeune paysanne.
Alors qu’il essaye de la violer, quelqu’un le transperce de sa propre lance et le tue.
Les autres chevaliers ne découvriront son cadvre que le jour d’après. Ce crime ne plait pas au fils de messire Eudes, son ami. Ils vont attraper, sous la dénonciation de la famille de la jeune fille, Babette, un jeune maçon nommé Germain qui est epris de Babette.
Le chevalier Aymar de Bois-Maury qui est invité au chateau du sire Eudes n’ait pas d’accord avec cette affaire…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TOURS DE BOIS-MAURY (LES) #1 – Babette

Hermann s’est fait connaitre avec les séries Comanche et Bernard Prince créées et écrites par Greg.
Mais il a envie de changement, d’écrire ses propres histoires. Cela va donner Jérémiah et l’envie de dessiner des châteaux et des chevaliers va lui permettre de lancer en 1984 dans la collection Vécu de Glénat, la série Les tours de Bois-Maury.

Il va nous inviter à suivre l’errance d’un chevalier, Aymar, et de son écuyer, Olivier, dans un moyen-âge âpre et violent. Aymar est un chevalier sans terre qui a pour but de récupérer les tours de Bois-Maury pour s’y installer.
Hermann, avec ce personnage, va donc avec son style unique et efficace nous faire revivre le moyen-âge. Dès le premier tome, on est dans le vif du sujet. Un viol qui tourne mal et les drames qui vont se jouer autour de cela. La mort de Babette, tuée par les membres de sa propre famille. La mort du fils du seigneur Eudes qui, par vanité, voulait affronter Aymar pour une querelle, ce qui va nous donner une très belle scène de tournoi de chevalerie. Hermann faisant preuve de maestria dans cette mise en scène. D’ailleurs, on y sent aussi une autre façon de "raconter un western" (comme pour Jérémiah) . Son dessin rendant hommage à cette période. C’est aussi le drame pour Germain, le jeune maçon/bâtisseur qui va perdre l’usage d’une main suite au "Jugement de Dieu" et qui va devenir un autre personnage principal de la série.

Hermann nous offre une vision assez dure du moyen-âge. On peut dire qu’il est proche de la réalité. Son moyen-âge est sale, vulgaire. Cela sent le sang, la boue, la terre, la saleté.
Mais c’est aussi une des plus belles séries que nous a offert le neuvième art ces dernières années. Une série indispensable à avoir de toute urgence dans sa bibliothèque.
 

Par BERTHOLD, le 24 avril 2008

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