THANATONAUTES (LES)
Le temps des pionniers

Après les premiers balbutiements de l’exploration post mortem, les scientifiques, fortement épaulés par le pouvoir politique, entendent poursuivre leurs recherches, poussant leurs investigations toujours plus loin, recrutant des sujets casse-coups, des aventuriers de l’au-delà.

Par olivier, le 19 mars 2013

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Notre avis sur THANATONAUTES (LES) #2 – Le temps des pionniers

Qu’y a-t-il après la mort ? Depuis que l’homme à conscience de son existence, cette question le hante. Après avoir exploré les terres les plus isolées de la planète, s’être enfoncé dans les profondeurs des océans et s’être lancé à la conquête de l’espace, le dernier territoire inexploré, objet de tous les mythes, ne pouvait rester inconnu.

Michael Pinson et Raoul Razorbak, pionniers des Thanatonautes, poursuivent leurs recherches, espérant à chaque décollage de leurs sujets aller plus loin dans le monde des ectoplasmes. Mais le voyage est dangereux et plusieurs d’entre eux ne reviennent pas, victimes de leurs propres visions ou bien assassinés par d’autres explorateurs. Si les français (cocorico !!!!!) furent les premiers à se lancer dans cette exploration, ils furent vite rejoints par d’autres pays dans ce nouveau territoire à conquérir et l’émulation n’est pas toujours très fairplay, loin s’en faut.
Corbeyran, aux commandes de l’adaptation du roman de Bernard Werber, nous entraine un peu plus en avant dans cette représentation de l’au-delà qui devient physiquement et spatialement tangible.
Au fil des voyages, les explorateurs s’aventurent de plus en plus loin, franchissant un à un les différents strates de ce monde de l’au-delà tels le Dante de la divine comédie. Entre un monde de pur effroi et un autre de pur plaisir charnel, ils se rapprochent du dernier cercle, un territoire où résident les anges.
Dans un mix de religion, de mythes et de scientisme, Les Thanatonautes est un récit de science fiction auquel on a parfois du mal à adhérer. Les explications pseudo scientifiques qui accompagnent le récit d’aventure proposées sous forme de vignettes, qui ne sont pas sans rappeler les illustrations que l’on trouvait aux murs des anciennes salles de classe, enrayent un peu l’entrée dans le récit.
Le dessin de Pierre Taranzano, qui adapte son style en fonction de l’espace où il se déroule est quand à lui tout à fait convaincant. Il est vrai que j’ai une nette préférence pour ses illustrations de l’au-delà qui permettent de libérer son trait de la représentation très réaliste du quotidien des Thanatonautes.

Un second tome beaucoup moins convaincant que le premier, cette volonté de crédibiliser le récit freinant le décollage.

Par Olivier, le 19 mars 2013

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