SENTINELLES (LES)
Septembre 1914 : La Marne

Septembre 1914.
Le première guerre mondiale a débuté.
Gabriel Feraud n’a pas vraiment eu le temps de voir des batailles. il n’en a vu qu’une qui l’a laissé amputé; mais grâce au Projet Sentinelles : il est devenu le nouveau Taillefer !
Ce jour-là, l’Etat-major français décide d’envoyer cette Sentinelle récupérer un appareil photographique installé à bord de l’avion de reconnaissance du capitaine de Clermont et l’avion s’est écrasé au dessus de Champ-Thierry qui contiendrait des clichés de la première armée allemande et de son trajet.
Au départ, le lieutenant Feraud n’est pas d’accord mais il se laisse convaincre de mener une section avec l’adjudant Djibouti et de ramener ces clichés…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SENTINELLES (LES) #2 – Septembre 1914 : La Marne

Delcourt a donc récupéré la série Les Sentinelles que Robert Laffond avait lancé l’année dernière dans sa collection BD. Mais cet éditeur n’est pas resté longtemps sur le marché.
Pour ce mois de mai 2009, Delcourt vous propose donc la nouvelle édition du tome 1 avec 8 pages supplémentaires contenant un entretien avec les auteurs et des images inédites puis ce tome 2 avec un faux journal réservé à la première édition.

Le premier tome nous montrait ce qu’il allait advenir de Gabriel Feraud au début des hostilités et comment il est devenu le nouveau Taillefer. Mais nous y trouvions aussi un homme qui doute, qui garde une parcelle d’humanité, qui ne peut voir sa famille qui le croit mort.
Ce second tome le voit donc se lancé dans une mission dangereuse. Nous y retrouvons un Feraud sans enthousiasme mais qui peu à peu va se dévoiler pour tenter de sauver sa section. Djibouti se montre aussi comme une véritable machine à tuer.

Xavier Dorison nous surprend encore une fois avec ce nouvel opus. J’ai bien aimé la fin aussi. Il décrit cette guerre et nous plonge par moment dans l’horreur des batailles.
Enrique Breccia a amélioré son travail sur ce second tome. Son graphisme est excellent et ses personnages ont de la gueule, de l’allure. Il poursuit aussi le fait d’y mettre des gravures ou photographies d’époques au milieu de ses cases. Tenez, jetez donc un œil dans le faux journal (très bien fait d’ailleurs) ou sur certaines photos d’époques, vous y verrez…Taillefer !

Ce second tome augure du meilleur pour la suite. Alors, prenez donc place dans cette section et laissez vous guider par le Taillefer dans l’enfer de la guerre.

Par BERTHOLD, le 20 mai 2009

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