SENTINELLES (LES)
Chapitre premier : juillet-août 1914 : Les moissons d'acier

Maroc, mars 1911.
L’armée teste une nouvelle arme nommé Taillefer. Mais l’expérience va rater. Le projet Sentinelles s’arrête là.

France, juin 1914.
Gabriel Féraud présente son invention qui d’après lui, changera le futur : la pile au radium. Sa démonstration est stupéfiante mais n’arrive pas à convaincre le banquier pour investir la dedans. Une seule personne semble s’y intéresser : le colonel Alphonse Mireau, le responsable du proet Sentinelle. mais Féraud ne veut pas vendre son idée à l’armée.

Aout 1914.
La guerre éclate. Gabriel Féraud s’engage mais malgré les propositions du colonel Mireau, il refuse de se tenir éloigné du front. Le colonel lui adjoint l’adjudant Lebon aussi nommé Djibouti comme aide de camp.
La première bataille va s’avérer être meurtrière et Féraud sera gravement blessé. Djibouti réussira à le sortir de cet enfer.
Mais Gabriel va vite découvrir qu’il n’a plus de bras ni de jambes. Le colonel Miraud y voie l’occasion de relancer son projet sentinelles tout en récupérant la pile au radium inventé par Féraud…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SENTINELLES (LES) #1 – Chapitre premier : juillet-août 1914 : Les moissons d’acier

Ce mois de mai 2009 voit chez Delcourt la sortie tant attendue du tome 2 de la série Les sentinelles écrite par Xavier Dorison et Enrique Breccia.

Cette série fut publiée chez Robert Laffont lorsque cet éditeur a tenté l’expérience de la bande dessinée. Mais quelques mois plus tard, ses fonds BD sont passés aux mains de Delcourt. Pour la sortie du tome 2, l’éditeur de Sillage, Travis, Le Codex Angélique, Empire, L’Histoire Secrète ou Aquablue propose une nouvelle édition du tome 1 qui sera accompagné de 6 pages d’entretiens et de croquis. Une bonne occasion de découvrir cette excellente série qui a pour fond la Première Guerre Mondiale.

Xavier Dorison est un auteur dont chaque nouveau titre est un évènement depuis le Troisième Testament et Sanctuaire.
Les sentinelles s’avèrent être une excellente surprise. L’auteur réinvente le mythe du surhomme lors de la guerre de 14-18. Il va nous montrer les horreurs de la guerre à sa façon. Il va nous faire prendre conscience de ces moments dramatiques.
Une des scènes de ce premier tome me rappelle ce film difficile, ce chef d’œuvre du cinéma qu’est Johnny Got His Gun de Trumbo, la scène où Féraud découvre la perte de ses membres, un moment très difficile où le lecteur prend pitié du personnage. Mais il va aussi nous marquer avec d’autres scènes difficiles.
J’aime bien aussi l’dée d’y placer des photos d’époques. Cela donne un parfum de livre d’histoire à cette série.
Pour mettre en image cette série, Dorison s’est adjoint les services du fils d’Alberto Breccia, Enrique. Celui-ci a un style particulier qui va vous surprendre, j’en suis sûr. Il va falloir surveiller le travail d’Enrique Breccia, je vous le dis.

Si vous n’aviez pas eu l’occasion de lire cette série, cette nouvelle édition est donc une bonne occasion pour vous plonger dans le bain de la guerre 14/18.

Par BERTHOLD, le 2 mai 2009

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