SENTINELLES (LES)
Avril 1915 Les Dardanelles

Le Détroit des Dardanelles, le 2 mai 1915, sur la plage de Keristos. Le colonel Ziman et ses hommes attendent l’arrivée d’un sous marin allemand. Le Professeur Offenstadt débarque alors en amenant un élément qui va changer le rapport de force de l’armée turque face aux alliés. Cet élément est porté par le major Kamal, un maître égorgeur de la secte Hadjid et déserteur de la Légion Etrangère française. Offenstadt aurait préféré un allemand, mais on ne lui en laisse pas le choix.
Taillefer, Djibouti et Pégase prêtent main forte aux soldats australiens qui débarquent aux Dardanelles. Avec l’aide de ces trois soldats, l’état-major pense que la situation va vite être réglée. Malheureusement, le combat s’éternise…

 

Par berthold, le 27 octobre 2014

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Notre avis sur SENTINELLES (LES) #4 – Avril 1915 Les Dardanelles

Nous avons enfin en main le nouveau tome de la série Les Sentinelles écrite par Xavier Dorison et illustrée par Enrique Breccia. Pour ce quatrième chapitre, les auteurs nous entrainent en 1915, dans les Dardanelles.

Nous recroisons le trio Taillefer, Djibouti et Pégase qui fait face à l’armée turque, au côté de l’armée australienne. Mais les trois soldats français se retrouvent à devoir combattre une nouvelle menace, celle de Cimeterre, alias le major Kamal, un soldat qui connait bien Djibouti.
Dorison s’intéresse de près à la psychologie de ces héros. Ces derniers, même s’ils sont modifiés et ont des pouvoirs, ont aussi des états d’âmes. Taillefer d’ailleurs se laisse un peu aller dans ces pages. Il apparait mal rasé, débraillé. Ce qui pour un soldat de sa trempe, fait un peu désordonné.
L’intrigue de Dorison se concentre sur ces batailles qui ont eu lieu aux Dardanelles. Nous voyons comment les soldats australiens sont marqués par cette guerre qui leur coute beaucoup. Et pour savoir si la victoire sera leur ou non, il nous faut lire cet opus qui réserve de très nombreuses surprises et s’avèrent passionnant.

Quand à Enrique Breccia, il assure une nouvelle fois sur le dessin et les couleurs. Il insuffle une ambiance particulière et un rythme dynamique à cette aventure, nous offrant des passages époustouflants, réjouissants, qui nous en mettent plein la vue !

La très belle couverture, qui est, ma foi, assez percutante, est signée par le dessinateur des Divisions de Fer : Ronan Thouloat.

Ce quatrième chapitre est une très belle surprise qui surprend à la lecture, un des must dans le genre.
A ne manquer sous aucun prétexte.

 

Par BERTHOLD, le 27 octobre 2014

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