SEIGNEURS DE CORNWALL (LES)
Le sang du Loonois

En même temps que les Hibernois marchaient sur le royaume de Cornwall, les fées du pays se sont disputées et l’une d’elles, Gloredell, a éliminé les autres avant d’aller proposer à Duncan, le roi de Hibernia, de l’aider à écraser les Cornouaillais du roi Mark en échange de quoi elle lui demandait de devenir reine à ses côtés.

La proposition de la belle et venimeuse fée persuada Duncan qu’il lui fallait avoir confiance en cette alliance insolite. Gloredell n’avait-elle pas réussi aussi à s’assurer la neutralité des puissants druides de la région en leur faisant une démonstration de ses terribles pouvoirs ?

Ainsi les armées de Duncan allèrent à la confrontation avec celles du roi Mark que menait Rivalen de Loonois, et, aidées des Fomoires levés par Gloredell, elles entrèrent bientôt dans Tintagel qui fut soumise.

Duncan et Gloredell pouvaient festoyer à leurs épousailles en leurs territoires nouvellement conquis… Mais c’était oublier Tristan, le fils de Rivalen de Loonois. Tristan que ces combats avaient rendu orphelin et qui avait su échapper aux massacres avec comme seul souvenir des siens un arc magique élaboré par feue sa sœur Gethelin…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SEIGNEURS DE CORNWALL (LES) #1 – Le sang du Loonois

Sylvain Cordurié au scénario, Alessio Lapo au dessin et Olivier Héban nous livrent leur libre adaptation en bandes dessinées du mythe de Tristan et Iseult. Après une planche d’introduction réalisée à la manière des enluminures du Moyen-Age, l’aventure débute aux côtés des Hibernois sûrs de leur force et de leurs chances face à l’ennemi cornouaillais dont ils convoitent le territoire. La toute première scène est très représentative du contenu de l’album au cours duquel de très nombreuses planches accueilleront des dessins d’armées en marche et de sanglants combats. Et il ne faudra pas attendre longtemps pour que s’invitent aussi magie, fées, pouvoirs extraordinaires et autres créatures comme c’est souvent le cas dans les albums de la collection Soleil Celtic.

La narration et le découpage ont été bien conçus : les différentes séquences se succèdent et s’imbriquent de telle manière que jamais il n’y a perte de compréhension. On avance ainsi avec plaisir dans la lecture, à travers des tableaux tous aussi importants les uns que les autres.

Le graphisme d’Alessio Lapo est quant à lui bon (on l’avait remarqué aux Humanoïdes Associés avec la série Antoine Sèvres) mais son style manque peut-être encore d’une certaine personnalité, donnant l’impression "qu’on a déjà vu ça plein de fois". Cela dit, il ne fait pas de ce tome 1 des Seigneurs de Cornwall un mauvais album. Bien au contraire, et ce grâce aux différentes difficultés que lui impose le scénario, il parvient à prouver qu’il peut être à l’aise et fournir un résultat constant sur des situations et des ambiances diverses. De quoi imaginer que la qualité ne va pouvoir aller qu’en se bonifiant.

"Le sang du Loonois" est un tome premier lançant bien une série qui, si elle continue sur cette lancée, devrait plaire à un large lectorat. Entre son côté fantasy, ses airs de péplum et son fond culturel, un large public pourrait bien y trouver son conte. Euh… son compte !    😉
 

Par Sylvestre, le 10 juillet 2009

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