SCHTROUMPFS (LES)
Salade de schtroumpfs

Oh, non ! Le schtroumpf cuisinier a encore fait de ce plat infâme… Les petits êtres bleus (qui sont toujours joyeux) n’en peuvent plus ! Mais ce n’est pas de sa faute, ni de celle du schtroumpf paysan : les légumes ne poussent plus correctement. Le grand schtroumpf détecte en effet un parasite sur les cultures. Il part donc chercher un antidote, non sans avoir, au préalable, donné au schtroumpf paysan une potion qui devrait l’aider en attendant son retour.

Or, les schtroumpfs ne sont pas très patients, et l’un d’eux forcera la dose, arrosant plus que de raison le potager avec le produit laissé par le grand schtroumpf. Le résultat ne se fera pas attendre : des légumes géants sortiront de terre !

Ravis, les schtroumpfs vont ripailler, mais leur gourmandise les perdra : un matin, schtroumpf poète se réveille sous l’apparence… d’une courgette géante ! Puis vient le tour du schtroumpf farceur, du schtroumpf costaud, du schtroumpf bêta, et ainsi de suite !!!

La population schtroumpf est remplacée par autant de tomates vivantes, d’oignons, de patates, de cornichons et autres poireaux. Quelle salade ! Est-ce la fin des petits bonhommes bleus ?

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SCHTROUMPFS (LES) #24 – Salade de schtroumpfs

Ah, chouette : un nouvel album des schtroumpfs ! C’est toujours un régal de se lancer dans la lecture de ce genre d’album. Eh oui, on garde son âme d’enfant tant qu’on peut, hein !? Et puis, moi, je suis toujours sidéré de voir comment les nouveaux dessinateurs des schtroumpfs arrivent à croquer ces êtres créés par Peyo. Ils font ça si bien (ici, Ludo Borecki, en l’occurrence) : on retrouve exactement les traits du créateur. Pas de mauvais arrondis trahissant une hésitation, pas d’expression de visage qui n’aurait rien à voir avec les schtroumpfs que l’on connaît depuis si longtemps. Bravo !

Cette nouvelle histoire est bien rigolote. Naturellement, elle n’est pas à prendre au sérieux. Le scénario n’est pas forcément démentiel, mais le résultat est bien dans l’esprit de la série. On rappelle au passage que Thierry Culliford, l’un des scénaristes, n’est autre que… le fils de Peyo ! Parthoens, lui, travaille au studio Peyo depuis 1990 et n’en est pas à son coup d’essai dans l’invention de scénario pour les petits bonhommes bleus.

Par contre, certains risquent d’accueillir ce tome un peu comme le tome 33 d’Astérix l’avait été : cette idée de transformer les schtroumpfs en légumes vivants fait que les personnages que l’on aime en deviennent carrément d’autres. Ce qui fait quand même un sacré décalage avec ce à quoi on s’était habitué. M’enfin, je dis ça parce que ça me vient comme ça. Le côté positif de ces mutations est que le bleu "schtroumpf" se voit remplacé par les vives couleurs des différents légumes entrant en scène : les planches sont ainsi plus colorées encore qu’elles ne le sont d’habitude. Acceptant l’idée que cette série s’adresse en premier lieu aux enfants, je ne pense pas que ceux-ci y verront un quelconque inconvénient. Et donc ils trouveront ça super !

Pas trop d’hésitaschtroumpf à avoir, donc. Si vous avez aimé les autres albums, celui-ci vous plaira forcément. L’aventure continue !

Par Sylvestre, le 21 janvier 2006

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