REINES DE SANG (LES)
Njinga - La Lionne du Matamba

1617, Afrique de l’Ouest. Le roi du Ndongo, Ngola Mbandi Kiluanji, est mort. C’est son fils Ngola Mbandi qui prend sa place. Et pour être tranquille, il se débarasse d’une bonne partie de sa famille. Ses frères, ses neveux, sont assassinés. Il fait aussi en sorte que ses sœurs ne puissent plus avoir d’enfants. Par contre, il se revèle incapable de négocier avec les portugais quisont interessés par son royaume. Le roi envoie l’une de ses sœurs, Njinga Mbandi, comme ambassadrice pour négocier un traité. Cette dernière montre vite son talent en devenant une terrible diplomate. Les portugais vont avoir du mal à la gérer. Elle en profite pour se convertir au christianisme.
De retour dans son pays, elle rend compte à son frère de ces entrevues avec les portugais. Elle met vite en place un plan pour s’emparer du pouvoir…

Par berthold, le 17 novembre 2020

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Notre avis sur REINES DE SANG (LES) #1/2 – Njinga – La Lionne du Matamba

La collection Les Reines de Sang accueillent une nouvelle souveraine qui mérite bien sa place : Njinga, la Lionne du Matamba.

Jean-Pierre Pécau nous entraine en Afrique de l’Ouest, dans ce coin qui deviendra l’Angola, en 1617 et l’on fait la connaissance de Njinga, fille de roi, sœur de roi et qui deviendra reine.
Pécau donne du rythme dans ce premeir tome. Il ne perd pas de temps et va au vif du sujet. Nous découvrons ainsi pourquoi et comment Njinga prend le pouvoir. Elle en impose devant le royaume du Portugal et leur mène une guerre terrible.
Nous assistons à des meurtres, des trahisons, des coups tordues, des alliances étonnantes, des complots où la religion a aussi sa place.
Ce premier tome de Njinga, la Lionne du Matamba se lit assez vite, un divertissement redoutable. Je regrette que l’héroine manque un peu de charisme et d’envergure, même si elle reste assez attachante. Au moins, Pecau nous dépayse avec cette histoire.

Alessia de Vincenszi est une dessinatrice italienne qui a déjà travaillé dans cette collection avec Frénégonde. Cette fois-ci, elle illustre le destin de cette reine, dans un environnement assez inédit dans la collection : l’Afrique noire. Elle donne le bon rythme. C’est assez efficace pour pouvoir faire plaisir aux amateurs. Sa vision de l’Afrique au XVIIème siècle, est magnifiée par le choix de couleurs inspiré par Nuria Sayago. Du très bel ouvrage pour mettre en valeur les paysages africains et ces lumières particulières.

Un album qui nous permet de découvrir le destin d’une reine de sang méconnue de l’Histoire.

 

Par BERTHOLD, le 17 novembre 2020

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