QUATRE PRINCES DE GANAHAN (LES)
Galin

Une légende raconte que dans des temps reculés, quatre princes se sont opposés et ont entredéchiré leur monde. On parle maintenant, des terres de Ganahan. Mais il est dit aussi, que si au moment opportun les quatre clefs partagées entre chaque prince ne sont pas rassemblées, alors les trois planétins sombreront dans le chaos.

Or le livre narrant cette légende est décrit lui aussi tel une légende. Et pourtant, les trois exemplaires composant le livre de la grande histoire ont été remis entre les mains de trois jeunes adolescents ; héritiers de trois des légendaires princes.

Maintenant, le récit de la grande histoire des quatre princes de Ganahan peut débuter.

Par eric, le 1 janvier 2001

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2 avis sur QUATRE PRINCES DE GANAHAN (LES) #1 – Galin

En ouvrant cet album, j’ai eu l’impression d’avoir un patchwork de ce que j’avais déjà lu auparavant dans le genre si fourni de l’héroïc fantasy, et puis, au fil des pages, je me suis aperçu que finalement, même si on pouvait trouver des ressemblances dans toute bande dessinée de genre « héroïc fantasy », celle-ci avait au moins le mérite de ma captiver, et d’être divertissante.
Le scénario tient la route sans problème. Il n’est peut-être pas aussi touffu qu’on pourrait espérer, mais il a le mérite d’être bien rythmé, et ne pas comporter de temps morts qui pourraient ennuyer le lecteur. De plus, certains dialogues et comiques de situations (disséminés avec parcimonie, ce qui est très bien) relancent l’intérêt où il faut.
Question dessins, rien à redire, surtout que c’est le premier album d’un jeune auteur, qui s’en sort honorablement bien, ce qui est notable pour un premier album. Je n’ai pas relevé d’erreurs flagrantes ou de gros défauts, et l’ensemble passe très bien à la lecture, surtout que les couleurs réalisées par Diane Brants sont très réussies. Les mouvements sont fluides, les scènes d’actions ne paraissent pas trop figées, bref, pas du grand art, mais un résultat plus qu’honorable !
Dans l’ensemble, dans cet album, j’ai l’impression de voir des morceaux de styles très courant actuellement. Dessins très propres, efficaces, mises en couleurs assez lisses, mais soignées. Bref, on a un peu l’impression de voir un album qu’on a déjà vu ailleurs, c’est peut-être là que le bât blesse, mais à vrai dire, même s’il ne se démarque pas énormément de la production actuelle , il a l’avantage d’être équilibré, homogène et divertissant. Et c’est très important, car si un album appartenant à un genre déjà très fourni est divertissant, il a toutes les chances de conquérir son public. Mais le déjà vu ne vient pas que de l’univers de la franco belge pour ma part. j’ai aussi l’impression de voir le tigre de Tellos (un comics …), les machines volantes et les planetins de Meridian (un comics encore …), mais après tout, il est très facile de trouver des exemples de points communs, car la production actuelle étant très vaste, les éléments originaux se font rares…
En résumé, cette BD se lit très bien, on ne s’ennui pas une seconde, et l’histoire, certes classique, reste très agréable, alors n’hésitez pas à y jeter un oeil, personnellement, j’attends la suite en espérant peut-être plus de profondeur dans le scénario. Quant au dessin, le talent est là, il ne reste plus qu’à prendre de la bouteille ;o)

Par Siam l'Archiviste, le 2 décembre 2004

Par ses couleurs éclatantes, la couverture attire l’oeil. Par sa composition, elle a un faux air d’affiche de cinéma. D’ailleurs, on a souvent l’impression de regarder un film. Cette histoire, celle de la grande histoire des quatre princes de Ganahan est une belle épopée. Et la couverture, toujours elle, donne le ton.

Ce qui retient l’attention, ce sont les couleurs, et ce tout au long de l’album. L’infographie, permet de donner des effets subtils et surtout de la profondeur et du relief aux cases. Ainsi, les décors et les personnages prennent vie sous nos yeux.

Cet album est un bel exemple d’osmose entre coloriste et dessinateur, car le travail de la couleur permet de donner une autre dimension aux cases, car la couleur a ici une autre vocation que simplement colorer les cases. Elle complète le travail du dessinateur. D’ailleurs, il n’est pas facile de voir ou s’arrête le travail de l’un et de l’autre. Du coup, on peut trouver le dessin minimaliste, simple. Certes c’est ce qui en ressort, mais il n’en demeure pas moins efficace.

Pour un premier tome, on obtient une aventure rafraîchissante aux personnages amusants. Et de nombreux éléments secondaires promettent de pimenter la suite du récit.

Par Eric, le 21 novembre 2004

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