QUATRE DE BAKER STREET (LES)
Le rossignol de Stepney

Ce jour là, au 221 bis, Baker Street, Sherlock Holmes reçoit ses jeunes "francs-tireurs" pour leur proposer de s’occuper d’une affaire à sa place. Le détective n’a pas trop le temps pusiqu’il compte affronter un génie du crime nommé Moriarty. Les enfants acceptent donc de suivre le jeune Lord Neville Asprey, troisième du nom, qui se rend tout les soirs dans l’East End au grand dam de sa mère, Lady Antonia Asprey. Ils doivent découvrir pour quoi le jeune homme va dans ce quartier. Les enfants acceptent et découvrent que Lord Neville se rend dans un cabaret appartenant à un certain Corbett dont la jeune fille y chante tous les soirs. Neville en est amoureux. Mais quelques malfrats mettent le feu au cabaret : Mr Corbett est blessé et sans l’intervention des Quatre de Baker Street, Neville et la jeune fille auraient pu périr. Mais d’autres ennuis les attendent…

Par berthold, le 29 août 2011

Notre avis sur QUATRE DE BAKER STREET (LES) #3 – Le rossignol de Stepney

Les Quatre de Baker Street est une série que j’apprécie énormément et ce, depuis le premier tome. Je trouve que c’est une excellente idée de retrouver l’univers de Sherlock Holmes, le héros crée par Sir Arthur Conan Doyle, vu avec d’autres héros comme ces "francs-tireurs de Baker Street". Les jeunes enfants (sans oublier le chat) forment un excellent quatuor attachant qui nous entrainent dans d’excellents récits d’aventures et de suspenses.

Djian et Legrand écrivent des histoires solides, reconstituant à merveille la vie de Londres à cette époque. Ils arrivent à faire de leur série une référence dans le genre. Ils n’oublient pas d’y mettre une once d’humour et de placer Sherlock Holmes ou même le docteur Watson à certains moments pour quelques clins d’œils, pour le besoin de l’histoire ou autres. Ici, nous voyons aussi Homes y parler de celui qui sera sa némésis, un certain Moriarty.
En attendant, le lecteur s’intéresse au sort de Neville et de Miss Corbett. Les scénaristes nous ferons visiter aussi Bedlam, l’un des asiles de la ville, endroit peu ragoûtant et assez inhospitalier en fait. D’ailleurs, nous y croiserons la mère de Charlotte/ Charlie.
Le récit policier est donc assez bien construit et arrive à nous tenir en haleine sans problème tout du long.

Le dessin de David Etien est toujours aussi efficace. Il fonctionne à merveille et enchante une nouvelle fois le lecteur. L’artiste refait vivre avec une certaine aisance les rues de Londres au XIXème siècle. Certaines pages sont vraiment superbes grâce à un choix de couleurs judicieux.

Un tome 3 qui réussit une nouvelle fois à nous entrainer dans une enquête de Sherlock Holmes, pardon, de ses jeunes francs-tireurs et qui arrivent à nous faire passer un très bon moment de lecture. A ne pas manquer donc !

 

Par BERTHOLD, le 29 août 2011

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