QUATRE DE BAKER STREET (LES)
Le dossier Raboukine

En 1888, dans le quartier de Whitechapel, à Londres, un tueur en série sévit et tue sauvagement 5 femmes. Scotland Yard ne parviendra pas à découvrir le mystérieux Jack l’éventreur avant que cette série de meurtres ne cesse brusquement.
Deux ans plus tard, trois nouveaux crimes ont lieu, la dernière victime se trouve être Sally Morley qui avait aidé le jeune William lors de la mort de sa mère.
Il n’en faut pas plus pour que les francs tireurs de Baker Street décident de se mettre sur la piste de l’assassin.
Seront-ils plus perspicaces que les fins limiers de la police?

Par olivier, le 11 mars 2010

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2 avis sur QUATRE DE BAKER STREET (LES) #2 – Le dossier Raboukine

D’autant plus qu’ils croisent sur leur route la jolie Katia Ivanovna, immigrée russe socialiste, qui a fui avec ses camarades la répression de son pays et qui trouve asile en Angleterre.
Son compagnon, le révolutionnaire Victor Raboukine a été arrêté sur dénonciation pour les meurtres sordides qui viennent d’être commis. Sûre de son innocence, et en l’absence de Holmes et de Watson, partis sur le continent à la recherche d’un Stradivarius volé, elle va faire cause commune avec nos apprentis détectives pour arrêter le meurtrier.
Mais il faudra aussi compter avec la police secrète du Tsar, la terrible Okhrana.

Dans la ville de Londres, alors que la communauté russe expatriée grossi et poursuit ses activités révolutionnaires, William, Charlie, Black Tom et le chat Watson vont devoir à nouveau faire preuve d’ingéniosité et mettre leur esprit d’analyse au service de leur sens de l’observation pour débrouiller en l’absence de leur mentor cette nouvelle affaire embrouillée à souhait.
Meurtres, politique, trahison sont quelques uns des ingrédients de ce nouvel opus des aventures de ces trois gamins bien secondés par leur matou.
Il faut avouer que l’on apprend vite la débrouillardise quand on vit dans les rues de l’East End.
La gouaille de ces titis londoniens, leur franc-parler et leur altruisme font de cette nouvelle aventure de la bande à Sherlock un agréable moment de lecture avec le grand avantage de pouvoir se lire comme un one shot.
Legrand et Djian nous offrent un policier de très bonne facture avec pour héros trois gavroches, un chat mais aussi un cadre, la ville de Londres en cette époque victorienne. Pour les grognons qui pourraient reprocher au scénariste de ne pas avoir su retrouver la profondeur et la complexité des enquêtes du célèbre locataire du 221 Baker Street, c’est tout simplement que Holmes n’est qu’un prétexte, il n’est d’ailleurs présent que comme une référence tout au long de l’album, n’intervenant réellement, physiquement qu’à la toute fin, après le dénouement de l’affaire.

Une action omni présente, sans temps mort où les scénaristes abordent l’air de rien des thèmes comme le racisme, la condition féminine ou la manipulation des masses.
David Etien quant à lui confirme sa grande maitrise avec un dessin réaliste, clair et précis qui soutient tout en finesse l’action du scénario.
La crédibilité de l’histoire tient pour beaucoup dans la représentation des personnages, de leurs costumes mais aussi dans le décor et la représentation de la ville méticuleusement documentée.
Un seul bémol, la ville et plus particulièrement le quartier de Whitechapel sont un peu trop propres pour l’époque.

Par Olivier, le 11 mars 2010

Baker Street ! Vous connaissez bien sûr !
Le 221 bis ?? Non, ça ne vous dit rien ?
Vous n’avez jamais entendu parler d’un certain Sherlock Holmes ?
Ah?
Bref, vous me direz aussi qu’il y en a marre de voir du Holmes partout, à toutes les sauces, etc, etc.
Mais là, avec les 4 de Baker Street, nous sommes dans l’univers de Holmes mais lui, nous ne le voyons qu’à la fin. Les héros de cette série sont ses francs-tireurs, ces enfants qui lui donnent des coups de main dans ses enquêtes.

Djian et Legrand signent donc une excellente intrigue, une excellente aventure qui nous montre les milieux anarchistes ou révolutionnaires russes.
Ce qui est réussi aussi c’est le fait de lier ces histoires avec d’autres de Holmes décrites par Conan Doyle (le vol du Stradivarius).
David Etien a su faire évoluer son dessin et ses couleurs. Il fait revivre avec brio la vie londonienne de la fin du XIXème siècle.

On a hâte de vite retrouver nos trois (quatre ? ) jeunes héros dans de nouvelles enquêtes !

Par BERTHOLD, le 31 mai 2010

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