PLUMES (LES)
Volume 1

Quatre romanciers se retrouvent chaque jour dans un petit troquet parisien, leur QG. Ils aiment se retrouver autours d’un verre pour discuter et se batailler lors de concours d’épithètes. Mais un beau jour ils apprennent que « leur » bistrot tant aimé va bientôt fermer ses portes pour cause de faillite, et c’est là que tout commence…

Par melville, le 10 septembre 2010

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Notre avis sur PLUMES (LES) #1 – Volume 1

Parfois on le lit mais on ne ressent rien, on reste distant et on tourne les pages, parfois on passe totalement à côté d’un album et c’est ce qui m’est arrivé avec ce premier volume de la nouvelle série d’Anne Baraou et de François Ayroles, Les Plumes.
Anne Baraou est une auteur connue et reconnue mais personnellement je n’adhère vraiment pas à son travail, et encore une fois avec Les Plumes le charme n’a pas opéré.

Quatre écrivains « ratés », quatre copains qui passent leur temps brandir leur culture à tout va… quatre personnages proches de la caricature. Le ton est verbeux et il y règne comme un « parisianisme » faussement branché qui moi a la fâcheuse tendance à m’agacer… A mon sens l’histoire manque de structure : la condition pour apprécier l’album est de se laisser porter par les discussions des quatre héros et c’est là tout le souci quand on trouve comme moi le propos insipide.
A l’instar du scénario le dessin ne m’emballe guère plus. Si le trait à l’ancrage fin de François Ayroles s’adapte bien au genre de la chronique sociale, l’expression de ses personnages (notamment au niveau des yeux et des bouches) manque de force, d’émotion. Le seul point que j’ai vraiment apprécié c’est la mise en couleur d’Isabelle Merlet. Ses aplats de couleurs au ton suranné rehaussés par un léger ombrage instaurent une atmosphère douce et sereine qui apporte une véritable cohérence à l’ensemble de l’album.

Pour terminer je ne m’avancerais pas à dire que Les Plumes est mauvais car ce n’est pas le cas, il est simplement nécessaire d’être en phase avec le style d’Anne Baraou. Si vous aimez cette auteur n’hésitez pas. A vous de voir…

Par melville, le 10 septembre 2010

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