PIRATES DE BARATARIA (LES)
Galveston

Avril 1818, Golfe du Mexique. Artémis et Dominique, à bord de l’Abeille, après avoir fait une belle prise sur un navire espagnol, croisent un autre bateau qui arbore le drapeau tricolore ! Lorsqu’ils s’approchent pour voir de plus près, Artémis reconnait sur le pont, Roustam ! Avec quelques anciens soldats de Napoleon, menés par le général Charles Lallemand, ils viennent fonder une colonie au Texas. Mais Roustam a quelque chose en tête, un plan qu’il espère mettre en place avec l’aide de Barataria…

Par berthold, le 15 février 2017

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Notre avis sur PIRATES DE BARATARIA (LES) #10 – Galveston

Ce dixième tome ouvre un troisième (et dernier) cycle.

Dans ce nouveau récit, Bourgne et Bonnet partent d’un fait, véridique ou non, qui est la tentative de certains hommes d’aller délivrer Napoleon à Sainte-Hélène… Donc, que s’est il passé ?

Nous retrouvons Roustam, l’ancien garde du corps d’Artemis et ancien mamelouk de l’empereur, à bord d’un navire français, se rendant au texas en compagnie d’une centaine de soldats de Napoleon, avec à leur tête le général Lallemand, pour y fonder une colonie. Les passagers reçoivent comme consignes de rejoindre Galveston pour retrouver des corsaires qui y ont créé une base navale.
Mais nous suivons surtout Artémis et Dominique You, sans oublier leur enfant, le petit Dom, qui essayent d’aider Roustam a trouver de l’aide pour son affaire.
Rien ne va comme prévu. Jean Lafitte a d’autres choses en tête. La Nouvelle-Orléans subit une épidemie de Vomito Negro. Et l’armée américaine a oublié l’aide des corsaires de Barataria et veut mettre fin à la piraterie. Artémis semble toujours intéresser les espions anglais.
Bourgne met tout cela en place petit à petit, tout en nous proposant un abordage, une tempête et une mission d’évasion de marins. Pas un moment de répit !

Quand à Bonnet, on voit que le sujet le passionne toujours autant. Les scènes maritimes sont magnifiques. On voit que les scènes sur les navires sont vivantes. Il suffit d’admirer la couverture pour avoir l’impression que cette illustration vit ! Bonnet n’a pas son pareil pour dessiner des navires avec toutes leurs voiles, leurs cordages. Le moindre détail y est. Du grand art. Il n’oublie pas non plus de fignoler ses personnages. La scène de tempête est toute aussi impressionnante. On a l’impression d’être pris dans la tourmente !
Les couleurs d’Isabelle Charly apportent aussi beaucoup à la beauté de ces planches.

Galveston ouvre avec panache ce nouveau cycle. Un tome à ne pas manquer !

 

Par BERTHOLD, le 15 février 2017

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