LES PIEDS NICKELES
S'évadent

Emprisonnés à la suite de malversations douteuses, Croquignol, Filochard et Ribouldingue profitent du renouvellement du personnel de la prison où ils se trouvent pour en prendre possession et tirer partie de la situation. Dès que cette dernière se gâte, ils décident de se mettre au vert. Leur évasion éventée, un impressionnant déploiement de forces de l’ordre fond sur la région.
Les fugitifs trouvent leur salut dans un cirque ambulant dont le directeur, très compréhensif, les embauche pour tenir le rôle de clowns polyvalents.
Reconnus lors d’une représentation, les pieds nickelés doivent fuir à nouveau, oubliant dans la précipitation, leur magot dans la roulotte où ils étaient hébergés. Ils décident alors de retourner sur les traces du cirque.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #26 – S’évadent

L’univers carcéral est égratigné par nos trois bandits joviaux dont les manigances débordantes profitent allègrement à leurs personnes. Faisant preuve d’une grande naïveté quant à la délivrance de tous les locataires (plus ou moins dangereux) de la prison, ils font toujours preuve d’ingéniosité pour soutirer, quelque soit le milieu, quelque pécune. Ils vont même à s’émouvoir sur le sort d’un détenu qu’aucune famille ne réclame démontrant qu’ils ont un fonds bien sympathique.

Cet épisode s’inscrit parfaitement dans la lignée du précédent. Sur le ton d’une course poursuite délirante et bien rythmée entre les argousins et les trois fuyards, on assiste à un enchaînement de situations burlesques et enjouées.

Les jeux de mots que l’on trouve à foison dans les premiers tomes ont laissé leur place, ici, à des dialogues plus imagés et plus argotiques. La narration surlignée de couleurs diverses est encore importante et réduit sans grande incidence les vignettes emplies de dessins de plus en plus expressifs.

Il est à préciser que cet épisode appelle une suite qui va permettre aux trois comparses de mettre le feu dans les contrées anglaises.

Rien ne vaut un "Pieds Nickelés" de cette trempe humoristique pour pouvoir s’évader et goûter, le temps de sa lecture, à la jubilation communicative de ses héros.

Par Phibes, le 29 juin 2007

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