LES PIEDS NICKELES
Pompiers

Pour avoir raté le casse d’une cagna cossue et afin d’échapper à la maréchaussée, les Pieds Nickelés se convertissent en pompiers multiservices. Sur une plateforme pétrolière ou dans un incendie d’immeuble, le trio reste dans le feu de l’action, surtout quant, au passage, il y a quelques valises de devises à remplir. Et, lorsque le butin amassé frauduleusement a fondu, c’est en fonctionnaires des postes ou avec l’arrivée du Commissaire Pédenone, en véritables policiers antigang qu’ils retrouvent leur énergie réparatrice dans des coups peu orthodoxes.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #104 – Pompiers

Montaubert a décidé, une fois de plus, de rendre encore plus sympathiques ses personnages en leur faisant œuvrer pour le bien public malgré leurs intentions premières de nuire à la propriété d’autrui. Aussi, verrons-nous les trois bougres revêtir hâtivement le costume de pompiers et sauver la populace de danger imminents tels une marée noire préjudiciable ou un incendie qui aurait pu tourner au drame.

Joignant donc l’humanitaire à la dépossession monétaire, Montaubert n’en finit pas d’animer sa triplette goulue dans des tours granguignolesques, abracadabrantesques qui feront afficher quelques bons rictus de derrière les fagots. Il va de soi que le terrain de jeu des Pieds Nickelés est sans limite et assurera à ces derniers l’endossement de n’importe quels costumes. Ici, les soldats du feu, les PTT et la police passeront sous la houlette débridée et malfaisante du trio qui, tel un tsunami, raflera tout ce qui peut l’être sans peur du lendemain.

L’humour ambiant est entretenu à bon escient par Pellos dont les graphiques, très actifs, font ressortir une joie de dessiner des plus fortes. Connaissant par cœur ses personnages, il leur attribue en peu de traits et dans des découpages aléatoires, les expressions et les attitudes simples qui conviennent pour faire passer les messages.

Ouaip, il est certain que les Pieds Nickelés n’ont pas besoin de la grande échelle pour atteindre les sommets de la roublardise. En tout cas, voilà un album tout feu, tout flamme, comme qui dirait !
 

Par Phibes, le 15 juillet 2009

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