LES PIEDS NICKELES
Ne veulent pas se faire rouler

Leurs dernières affaires ayant permis de renflouer confortablement leurs poches, les Pieds Nickelés mènent une vie de bourgeois. Invités par le marquis de Bouya-Baisse, ils tombent dans un piège monter de toute pièce par une bande de malfaisants commandés par un individu masqué. Evitant de justesse la police, ils s’associent à une femme de caractère et à un concierge sourdingue pour sortir du piège et faire tomber les bandits. N’est pas navet qui veut !

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #38 – Ne veulent pas se faire rouler

C’est dans une tenue peu commune que nous retrouvons nos sympathiques triplés. En effet, fumant de gros cigares, arborant des costumes trois pièces flambant neufs, ils flirtent avec le gratin de la société parisienne. C’est lors d’une réception chez un aristocrate qu’ils vont subir de multiples déboires au contact de malfrats de la pire espèce.

Dans cet opus plein de ressources, on assiste à une course-poursuite où tout le monde cherche tout le monde. Dans cette folle équipée très animée, les Pieds Nickelés trouvent un appui de poids en la personne de madame Lemaigre (qui porte mal son nom) secondée par un pipelet malingre et dur de la feuille. Ce drôle d’équipage complété par un Croquenot, commissaire de police, un tantinet désabusé, nous transporte dans une aventure effrénée et pleine d’humour.

René Pellos excelle dans sa façon de croquer les différentes strates du tout Paris, de l’aristocrate au gardien d’immeuble en passant par la mafia et la police, chacun en prenant pour son grade. Les différents portraits collent à la perfection au statut social des personnages symbolisés par des caricatures expressives. Les décors semblent avoir évolué en précisions donnant une perspective plus prononcée dans les vignettes.

Le navet est un légume que Les Pieds Nickelés n’affectionnent pas forcément sauf s’il est cuisiné à leur manière. Excellent !

Par Phibes, le 10 septembre 2007

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