LES PIEDS NICKELES
Et l'opération congélation

La station de St-Tropez est pour les Pieds Nickelés un lieu de pèlerinage indispensable pour prêcher leurs mauvaises paroles. Mais en ces lieux aisés, veille une police tenace qui va devoir répondre aux attaques "nettoyantes" du trio plus motivé que jamais. La course-poursuite qui s’en suit amène Croquignol, Filochard et Ribouldingue sur la côte basque. Là, débarrassés de leurs poursuivants, ils se lancent dans une opération de congélation de leur prochain. Voilà encore une occasion pour ces derniers de récupérer, illégalement, de la "fraîche".

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #74 – Et l’opération congélation

Après une petite absence sur deux albums, Montaubert reprend du service dans cette nouvelle aventure qui se réalise en deux temps. La première se déroule dans une station balnéaire réputée de la Méditerranée et la deuxième sur les côtes du beau pays basque français. Les deux territoires qui ne comptent pas les gogos en puissance, subissent, malheureusement pour eux, l’effet "tsunami" des trois aspirateurs d’oseille ambulants.

Encore une fois, l’inspiration du scénariste est débordante de fantaisie et fait, en cet opus, quelques clins d’œil au 7ème art. De fait, on ne pourra que se délecter de voir apparaître le temps de quelques planches la fameuse brigade tropézienne portée maintes fois au cinéma, se cassant les dents sur les 3 ennemis publics n°1 "montaubertiens". De même, l’apparition de l’acteur/chanteur Maurice Chevalier ne sera pas pour déplaire. Par ailleurs, la congélation des individus n’est pas sans rappeler le film "Hibernatus" d’Edouard Molinaro sorti en septembre 1969 et dans lequel jouait un certain Louis de Funès.

Bien sûr, la touche immodérée du scénariste survolte l’ambiance et déchaîne pour la énième fois les 3 roublards. L’humour qui s’en dégage est simple, vif et sans faux col. On rie des multiples situations (tirées par les cheveux) dans lesquelles ils se fourvoient, qui sont toujours au détriment des gros naïfs qui passent sous la houlette nickeléenne. La recette qui pourtant date de bien des années, est toujours aussi efficace et de plus, on en redemande.

Fameuse est la prestation de Pellos qui se complaît à caricaturer les gens du cinéma ou de la politique. C’est vrai que l’un de ses premiers métiers a été celui de dessinateur de presse dans un journal satirique, le Gugusse. Aussi c’est avec une certaine aisance qu’il croque, en quelques traits bien appropriés, des personnalités reconnaissables sans ambiguïté.

Gare devant, planquez bourses et bijoux, les Pieds Nickelés arrivent pour de nouvelles péripéties frigorifiantes !

Par Phibes, le 22 novembre 2008

Publicité