LES PIEDS NICKELES
Dans le grand nord

Après avoir tenté de vendre une manifestation folklorique canadienne, les Pieds Nickelés s’enfoncent progressivement dans le grand nord par erreur, afin de fuir leurs éternels poursuivants que sont les gens de la police montée. Leur fuite les amène à retrouver la baleine Kitty et à utiliser les installations pétrolières à des fins de transport d’un genre particulier. Sûr que les Pieds Nickelés n’ont certainement pas froid aux yeux !
 

Par phibes, le 7 septembre 2009

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Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #109 – Dans le grand nord

Exit les aventures sur le territoire français puisque les Pieds Nickelés ont franchi l’Atlantique pour venir fouler les grandes étendues canadiennes et plus précisément celles qui s’étirent vers le grand nord. Pour l’occasion, Montaubert a de nouveau cédé sa place à Charles Ewald qui n’hésite pas saisir à froid les trois personnages et à leur faire subir des aventures quelque peu burlesques.

Il convient de dire que la froidure n’atteint pas la fertilité de leurs esprits retors et les amène, comme il se doit, à se jouer des autochtones avec la même ardeur devenue légendaire. Même en ces lieux isolés battus par le froid le plus vigoureux, il est fou de constater que le nouveau terrain de jeu des Pieds Nickelés fourmille de gogos à plumer. Pareillement, on pourra constater qu’en cet épisode, la nature et plus particulièrement les animaux (baleine, ours, poissons…) ont la fâcheuse propension à appuyer le trio.

L’humour est toujours présent, au travers des grosses tranches de rigolades que se payent les trois fuyards qui égrainent au fil de leur parcours un long flot d’escroqués. Les manœuvres décapantes de la triplette, tel un gisement de pétrole, jaillissent de toute part et engluent les pauvres naïfs sous un flot de désillusions. Heureusement le ridicule ne tue pas et la morale permet de limiter les dégâts.

Comme on peut le constater, l’encre des crayons de Pellos ne craint pas le gel et coule naturellement en déversant le sel indispensable qui anime les Pieds Nickelés. Son trait semble glisser de fait sur les planches dans une hyperactivité bénéfique qui emballe la lecture. Les situations sont totalement folles et sont d’une risibilité à toute épreuve. On ne se lasse pas de voir les trois roublards s’agiter devant des caricatures de personnages totalement incrédules, dépités, courroucés, à l’expressivité excellemment représentée.

Les Pieds Nickelés vont encore sévir et le froid dans le grand nord ne semble pas affecter leur fourberie. On s’en frotte les mains d’avance !
 

Par Phibes, le 7 septembre 2009

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