LES PIEDS NICKELES
Au lycée

Subséquemment que si les portefeuilles de trois éminents professeurs de sciences ont disparu et qu’une luxueuse voiture américaine a également été dérobée dans la capitale, pertinemment que les Pieds Nickelés en ont eu l’utilité.
Suite à une série de quiproquos et à un heureux hasard, les trois compères sont recrutés au lycée de Tartempion-Le Vicomte juste le temps de mettre à mal cette institution et d’assouvir leur besoin de gruger les gros naïfs.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur PIEDS NICKELES (LES) #18 – Au lycée

Comme à son habitude dès qu’il y a pénurie de matière première (sonnante et trébuchante), la triplette infernale se met en action au gré des opportunités pour dégotter et dépouiller les gros naïfs pleins aux as. Ces nouvelles péripéties touchent, entre autres, au milieu de l’enseignement public et privé qui, pour Croquignol, Filochard et Ribouldingue n’a jamais été leur tasse de thé, plus à l’aise pour raconter des boniments qu’à éduquer leur prochain.

Roland de Montaubert enchaîne les situations burlesques et les jeux de mots à une vitesse impressionnante et déchaîne les éléments perturbateurs dans une euphorie communicative. La gente policière qui a toujours un temps de retard n’est nullement épargnée par ce trio hyperactif qui bénéficie d’une chance insolente quant à sa présence toujours à point nommé.

René Pellos, quant à lui, produit un dessin où se télescopent bon nombre de caricatures, empreint d’un dynamisme qui confère à l’aventure une réelle énergie. Bien que ses graphiques aux couleurs approximatives ne soient plus au goût du jour, il n’en demeure pas moins que l’ensemble est toujours risible.

Par Phibes, le 22 mai 2007

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