PETITS HOMMES (LES)
L'exode

Des petits hommes ! Pourquoi ? Comment est-ce arrivé ???
C’est simple, tout a commencé à Rajevols et tout le monde y était de taille normale, quand un beau matin… pas de doute, un jeune chercheur venait de découvrir, dans son jardin, un fragment de météorite, qu’il apporta à un ami savant.
Et c’est le lendemain que tout à commencé… c’était l’épidémie !!! Les premiers qui avaient touché la météorite furent réduits en miniatures, d’autres touchèrent les petits hommes, et par simple contact lors d’une poignée de main par exemple, lors d’un baiser donné, le phénomène de miniaturisation se répandit comme une traînée de poudre parmi toute la population du village de Rajevols, et tous unis, ils recréent une ville à leur taille, dans les citernes désaffectées du château d’Eslapion.

Mais voilà, un camion de porcelaine s’arrête dans un troquet pour boire un petit pot gentiment offert par un auto stoppeur jovial, et c’est le drame qui débute…
En effet, le chauffeur a oublié de serrer le frein de son point lourd, qui met les bouts sans autre forme de procès, finissant sa course dans l’étang, dont il rompt le barrage… Si cela n’à guère de conséquence pour les « grands », les petits hommes se retrouvent très vite en mauvaise posture, devant évacuer les citernes aménagées pour aller s’installer ailleurs.
Seulement voilà, en étant petit, pas facile de déplacer toute une population … Heureusement, le professeur Hondegger semble avoir découvert quelque chose …

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PETITS HOMMES (LES) #1 – L’exode

C’est avec plaisir que je redécouvre cette série de Seron, qui n’à pas pris une ride je trouve, et ce malgré un 20 ans d’age bien tassé. Le fait que les personnages principaux soient tout petits, leur confère des possibilités supplémentaires aux grands, et permet de varier les plaisirs sans s’ennuyer une seconde, mais pour l’heure, c’est plus un tome qui nous immerge dans le monde des petits hommes, nous habitue aux personnages, et à leur caractère.
L’histoire en elle même est assez classique, le dessin efficace et clair, et les couleurs très connotées années 80. Mais c’est peut-être ce qui fait une partie du charme de cette série qui se trouvait dans le périodique Spirou il y a déjà bien longtemps. Toujours est-il que ce tome nous présente nos futurs compagnons de lecture de façon tout à fait plaisante et divertissante. L’humour est léger, jamais vulgaire, et le lecteur se sent à son aise dans ce premier opus. Pour ma part, je dois dire que j’accroche totalement au dessin de Seron, qui a vraiment une patte bien à lui. C’est plutôt agréable de pouvoir reconnaître au premier coup d’oeil une série d’un auteur qu’on apprécie, et Seron est l’un de ceux-ci. Pour les amateurs, je recommande également la série des Centaures, qui aura sa place dans la bédéthèque, dès que j’aurais pu retrouver les albums ;o)
En bref, je recommande cette série, car pour moi elle n’a que très peu vieilli et c’est un régal de savourer des histoires passionnantes, avec de l’humour bien dosé, des personnages aux caractères divers et bien définis, bref, une oeuvre complète. Recommandé.

Par Siam l'Archiviste, le 20 avril 2004

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