LES PASSE-MURAILLES #2 A tort et à travers

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Scénariste :


Coloriste :


Éditions :

LES HUMANOÏDES ASSOCIES

Genre :

Fantastique

Vie Quotidienne

Sortie :
ISBN : 2731617896

Résumé de l'album A tort et à travers

Chapitre 1 : Après une soirée passée dans un café, Corinne et Michel s’engueulent à propos du string de Brigitte…
Chapitre 2 : Stéphane et Suzanne viennent d’acheter un chat, et celui-ci se faufile n’importe où…
Chapitre 3 : Deux enfants ont envie de jouer au train…
Chapitre 4 : Après le boulot, rien ne vaut une bonne soirée entre copines : alcool, conversations scabreuses et blagues salaces…

Par Arneau, le NC

Notre avis sur l'album A tort et à travers

Autant le dire tout de suite, ce deuxième tome est assez différent du premier !
Dans le précédent opus, les auteurs nous présentaient ce pouvoir de traverser les choses, et ses avantages, qui permettait aux personnages de se sortir de situations délicates. Ici, on découvre le revers de la médaille avec les petits et gros problèmes que peut entraîner l’utilisation de cette faculté. On notera également une différence importante dans la récurrence des personnages, en particulier un personnage féminin que l’on croise dans plusieurs chapitres. Cette possibilité de voir une même personne dans différentes situations permet ainsi de mieux illustrer ce que peut être de la vie au quotidien, avec ce don.
Mais que les fans du début se rassurent, on retrouve quand même des constantes par rapport au premier album comme le même nombre de chapitres et des histoires qui ne se suivent pas. Et puis, même si les enjeux sont plus dramatiques, l’humour est bien là avec des dialogues toujours aussi drôles. L’autre grande qualité de cette série, qui est le soin apporté aux personnages, est bien présente dans ce second album. Ceux-ci sont particulièrement justes et attachants.
Au final, le ton est donc un peu plus sombre et même si on perd un peu de la futilité amusante qui faisait le charme du premier tome, les histoires gagnent en profondeur et rendent cette lecture vraiment très recommandable.
Après deux albums contrastés, mais de très bonne facture, on suivra avec attention la direction que les auteurs choisiront dans la suite.

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Les passe–murailles ne voient pas forcément tout en rose. Alors il fallait bien s’attendre à ne pas trouver que de la tendresse ou de l’humour dès lors que l’on met son nez dans les affaires des autres. 
Peut-être vaut-il mieux parfois ne pas creuser et rester sur une image satisfaisante ? Pourtant, les auteurs ont choisi d’aborder la vie avec différents regards et le côté sombre des individus fait son apparition. Inutile de chercher bien loin d’ailleurs, quand on sait le mal que se donne le genre humain pour parfaire dans le malhonnête, le faux, l’usage de faux et autres tromperies en tout genre. 
Ainsi, vous avez deviné, le ton se durcit et devient triste car les tableaux dépeints le sont et chacun des personnages porte sa culpabilité. Ceux qui défient et qui trichent provoquant des drames irréparables, ceux qui trompent, ceux qui volent, tous rivalisent d’ingéniosité dans ce domaine et nous sommes scotchés devant ce poids lourd.
Le dessin de Stéphane Oiry est subtil, très agréable, expressif et donne ce qu’il faut de vie aux personnages pour qu’on s’y attache aussitôt.
Ils nous touchent, nous énervent, nous font sourire, reflet proche ou lointain de notre quotidien et c’est en cela également que le ton de cet album est étrange. Sans être moralisateur ni fabuliste, il pose là certains travers, après, il est évident que chacun l’assaisonne selon sa personnalité. Je reste assez amusée de ce que le sujet intéresse tant de monde. Ainsi même le cinéma avait été très attiré par le thème et Bourvil avait été un passe-muraille exceptionnel, provoquant rires et émotion.
Cet album est un très beau livre, les couleurs douces sont en accord avec l’histoire et le dessin. Si ce n’est que le ton est un peu sombre, et qu’il est bon de signaler cette ambiance aux lecteurs s’attendant plutôt à un récit humoristique, il fait partie de ces ouvrages qui marquent et qui donnent envie d’être relus.

Par , le

Les albums de la série LES PASSE-MURAILLES

Nos interviews liées

Appollo et Stéphane Oiry pour UNE VIE SANS BARJOT

Sceneario.com : Pouvez-vous nous expliquer le concept de la trilogie dont font partie Une Vie sans Barjot et Pauline et les loups-garous ?
Appollo : Au départ, c'est-à-dire quand on a commencé Pauline, ce n’était pas une trilogie dans mon esprit. Puis au fil de l’album, en discutant avec Stéphane, nous nous sommes dit qu’il y avait quelque chose à faire de plus ample autour de l’adolescence. Pauline était une histoire sombre, un peu désenchantée, voire désespérée, et rapidement je me suis dit qu’un deuxième album pourrait aborder les thèmes de l’adolescence sur un ton plus léger, plus drôle, parce qu’il me semblait que l’adolescence c’était ça aussi. Une Vie sans Barjot finit bien parce que Pauline finissait mal, d’une certaine manière. Le troisième tome, dont je n’ai pas encore le titre mais dont le nom de code est La Lauréate – en hommage à The Graduate, l’excellent film de Mike Nichols avec Dustin Hoffman – s’attachera à une période un tout petit plus en aval, puisqu’il s’agira de raconter le retour d’une jeune fille d’une vingtaine d’années chez son père au moment des vacances universitaires [...]

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