PASSAGERS DU VENT (LES)
La Fille sous la Dunette

Fin du 18ème siècle en pleine mer, le jeune matelot Hoël Marie Tragan est interpellé par une vision . Il croit avoir vu deux femmes !
Pour s’en assurer, il va vers la zone interdite du bateau et voit de ses yeux la très belle Isa ! Mais il est pris et condamné à la grande Cale, châtiment interdit depuis peu car trop dangereux. L’équipage le prend mal.
En même temps, la jeune Isa cherche à savoir qui est ce matelot, le trouve, lui propose un marché contre son silence. Il accepte et ne peut pas résister : il tombe amoureux !
En même temps, Isa qui n’est pas insensible et qui a besoin d’une épaule réconfortante, va lui raconter le terrible secret de son identité….
Elle a d’ailleurs un plan d’avenir !.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur PASSAGERS DU VENT (LES) #1 – La Fille sous la Dunette

Intrigue familiale sur fond d’histoire du 18ème siècle.
Le thème peut paraître archi rebattu et pourtant cette saga qui démarre apporte un vrai changement dans le monde de la bande dessinée « populaire » ! Avec ce premier tome, l’histoire pose l’époque, les personnages et raconte un peu de l’intrigue pour permettre ensuite aux héros de partir vite et loin sur des sentiers plus innovants !
Excellent présage 😉
La vie des marins en mer, le décor, les mœurs, les costumes, tout est finement rapporté dans cet album avec naturellement la fiction qui nous accroche à la première lecture. Et puis il y a ce talent de dessinateur qu’on reconnaît tout de suite ! La personnalité est forte, le trait est différent de ce que l’on a l’habitude de voir et les couleurs sont superbes ! Il y a une vraie grâce chez François Bourgeon et un certain art de la mise en scène ainsi que du jeu de lumière.
C’est très réussi, c’est même admirable malheureusement les superbes cases sont incrustées d’énormes bulles (pour ne pas dire pavés !) avec un lettrage encré noir et épais qui jurent particulièrement.
Pour en revenir à l’histoire, les caractères de certains personnages risquent également d’être très intéressants. Notamment pour la jeune Isa, dont l’identité a été usurpée, et qui, par volonté, s’est forgée une identité forte et en rébellion ! Elle est vive et délurée mais sa force réside dans sa lucidité et peut-être dans son avant-gardisme !
Indispensable !

Par MARIE, le 10 août 2003

Publicité