LES P'TITS DIABLES
Ma très chère soeur

En petit économe, le jeune Tom se constitue au fil des jours/mois une petite cagnotte grâce à ces quelques piécettes que lui donnent ses parents. Il range soigneusement cet argent de poche dans une jolie petite tirelire en forme de cochon. Malheureusement, son alien de sœur Nina n’est pas du genre à le laisser tranquille et lorgne toujours sur son trésor. Aussi, elle n’hésite pas, rien que pour le faire endiabler, à lui piquer à tout moment ses maigres subsides. Autant dire que Tom considère Nina comme sa très très très chère sœur !

Par phibes, le 2 août 2020

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Notre avis sur P’TITS DIABLES (LES) #29 – Ma très chère soeur

Les bouillants p’tits diables que sont Tom et Nina n’en finissent pas d’inspirer Olivier Dutto, leur père légitime. Toujours en verve, l’artiste nous offre, pour le plus grand plaisir des grands et surtout des petits, une nouvelle fournée de gags juvéniles une fois de plus aussi désopilants.

Cet album a l’avantage de nous replonger dans ce relationnel particulièrement effervescent entre frère et sœur que tout un chacun peut ou a pu connaître dans sa famille. A la faveur d’une séquence de vie par planche, Olivier Dutto anime ses deux chérubins dans des chamailleries enfantines qui continuent à faire mouche. Entre Tom le cadet et Nina l’aînée, les échanges demeurent assurément fleuris, criants de vérité, volontairement électriques voire insupportables pour les parents mais toujours bon enfant et d’une simplicité très abordable.

Que ce soit avec la tirelire de Tom, avec le fameux chronomètre… les moments de discorde et parfois de complicité mis en avant entre le frère et la sœur restent animés à souhait. Ils ont même le privilège de faire participer les petits personnages mais aussi tout leur entourage, quelqu’il soit : du moineau au chat Groopy, en passant par les copains et les copines, et évidemment les parents des deux garnements qui ne sont pas les derniers à nous amuser. Il en résulte de fait une belle fraîcheur ambiante qui bien sûr donne un réel attrait.

La mise en images demeure en parfaite adéquation avec les péripéties. Olivier Dutto conserve ce style qu’il a su améliorer depuis le début de cette saga, dans une représentation graphique épurée qu’il maîtrise maintenant au plus haut point. Par son trait humoristique, par sa palette de couleurs vives, par cet univers puéril généreux que chaque vignette fait ressortir, par l’expressivité sympathique voire craquante de ses protagonistes, l’artiste trouve les moyens picturaux adéquats pour capter l’attention des jeunes lecteurs.

Un album sonnant et trébuchant joyeusement animé.

Par Phibes, le 2 août 2020

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