LES P'TITS DIABLES
Le bourreau des soeurs

Brimé quotidiennement par Nina, Tom passe à l’attaque. Pistolet atomiseur au poing, cartouchière bien remplie et équipement dernier cri, le voilà fin prêt à mettre hors d’état de nuire son alien de sœur. Et tous les moyens sont bons pour y parvenir. Mais attention, l’adversaire est retors voire dangereux et peut se révéler là où on l’attend le moins. Ce serait une diablerie si s’il n’avait pas enfin le dernier mot !

Par phibes, le 16 avril 2013

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Notre avis sur P’TITS DIABLES (LES) #15 – Le bourreau des soeurs

Toujours habité par cette fougue enfantine qu’on lui reconnaît depuis qu’il a initié la série en 2004, Olivier Dutto revient avec ses sacrés p’tits diables et ce, pour la quinzième fois. Force est de constater qu’encore une fois, l’artiste parvient, sans hésitation possible, à nous amuser via les frasques fratricides de ses deux petits héros que sont Tom (le microbe) et Nina (l’alien).

A cet égard, on pourra concéder à l’auteur son sens du travail bien fait. En effet, ce dernier nous replonge dans cette tension familiale qu’il maîtrise dorénavant, dans de nouvelles tranches de vie (à la maison, à la mer, au jardin…) qui se veulent toujours aussi irrésistibles et pleines d’exaltation. De fait, Tom et Nina, chacun dans son caractère bien tranché, n’en finissent pas de se chamailler, certes au désespoir de leurs parents mais pour le grand plaisir de leurs lecteurs. A ce titre, on reconnaîtra la qualité de l’humour en général, la finesse des dialogues, des gags évoqués aux chutes simples et savoureuses à souhait qui ne manqueront pas de trouver quelque part un certain écho.

Par ailleurs, Olivier Dutto trouve le moyen, de temps à autre, de faire intervenir l’environnement immédiat des deux garnements. A ce titre, on pourra se délecter des frasques complices du chat ou du rôle endurant des parents. De même, l’on goûtera à la fraîcheur scientifique de Tom (la transpiration) ou l’inventivité poétique de Nina.

Côté dessin, Olivier Dutto a atteint une dextérité certaine pour animer ses petits personnages et leur entourage. Son trait est soigné, net, précis, répond à une maîtrise qu’il a su glaner au fil des épisodes. La mise en image est pour le moins dynamique, empli de cocasserie et de générosité enfantine.

Une nouvelle vague de gags acidulés sur une guerre fratricide qui restent à déguster par toute la famille et qui a le privilège d’être également visionnée en dessins animés depuis le 1er avril 2013 sur Teletoon +.

Par Phibes, le 16 avril 2013

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